Archive pour janvier 2013

Addiction aux jeux de casino par le Requip

19 janvier 2013

Les opérateurs de jeux veillent scrupuleusement à alerter les joueurs sur les risques d’addiction. Les sites de jeux en ligne mentionnent les effets néfastes d’une utilisation abusive, et les casinos terrestres n’hésitent pas à former leur personnel afin de détecter les joueurs qui présentent des signes de jeux compulsifs. La presse relate régulièrement les histoires de certains joueurs qui s’endettent lourdement pour assouvir leur passion du jeu, mais l’histoire qui suit est surprenante.Didier Jambart, un employé de mairie d’une petite cinquantaine d’années, s’est vu prescrire du Requip en 2003 pour traiter la maladie de Parkinson dont il souffrait. Petit à petit le médecin a jugé utile d’augmenter les doses de ce médicament. Faisant entièrement confiance au corps médical, l’homme suit à la lettre la prescription. Mais des comportements étranges commencent à alerter l’individu. Il se met à jouer de manière obsessionnelle aux jeux proposées par la FDJ et le PMU et peut dépenser jusqu’à 10 000 euros par mois. Très vite Didier Jambart se sert dans les économies familiales et épuisent les comptes. A court d’argent, l’homme n’hésite pas à dérober les numéros de comptes bancaires de ses amis ainsi que de ses collègues. A cette addiction aux jeux s’ajoute une dépendance au sexe qui conduira l’intéressé à se trouver dans des situations très compromettantes. Didier Jambart est alors dépassé par tout ce qui lui arrive et tentera à huit reprises de mettre fin à ses jours.

Didier Jambart arrête le Requip en 2005, et tous ces effets néfastes cessent immédiatement. Ce n’est qu’à ce moment précis que l’intéressé et sa famille constatent que ces troubles sont survenus dès la prise de ce médicament. Il alerte alors les autorités sanitaires et dépose plainte contre le laboratoire GSK qui fabrique ce médicament. Une longue bataille juridique s’ensuit et en novembre dernier, l’homme remporte le procès et empoche plus de 197 000 euros. Lors de l’audience Didier Jambart laisse éclater sa joie au grand jour et se dit satisfait d’avoir enfin été reconnu victime.

La notice du Requip mentionne à présent clairement dans les effets indésirables, qu’à fortes doses, ce médicament peut entrainer des troubles d’addiction aux jeux d’argent, d’hypersexualité et d’achats compulsifs.

Jeux en France: PMU et FDJ gagnants

17 janvier 2013

La France se trouve dans une situation économique très critique. Beaucoup d’entreprises ne sont plus en mesure de rémunérer leur personnel et sont contraintes de fermer boutique. Les français s’inquiètent pour leur avenir et pour beaucoup d’entre eux les fins de mois finissent dans le rouge. Devant cet avenir incertain, les français préfèrent rester prudents et ne pas dépenser leur argent futilement. Pourtant, il y a un domaine dans lequel  les français n’ont pas arrêté de miser : les jeux. En effet, plus de 32 milliards d’euros ont été joués en 2012 soit 2,8 % de plus que l’année précédente, même si ce montant est loin d’égaler les mises de 2011 qui ont connu une augmentation de 16,8 % par rapport à 2010. Parmi les jeux les plus prisés se trouvent les jeux de grattage. Ils ont permis à la Française des Jeux (FDJ) d’empocher  la somme de 5,4 milliards d’euros.

D’après les résultats de l’année écoulée, il apparaît que la FDJ tire largement son épingle du jeu puisque son chiffre d’affaires a augmenté de plus de 6 %. Le PMU se trouve, quant à lui, en seconde position avec une hausse de 2,5 %. L’Etat peut donc continuer à se frotter les mains et à espérer perdurer malgré cette conjoncture inquiétante grâce en particulier à leurs multitudes de points de vente.  Les experts estiment que ces chiffres devraient continuer d’augmenter dans les années à venir, car ils considèrent que les joueurs veulent à tout prix s’éloigner de leur quotidien en se raccrochant à l’idée de décrocher le gros lot. Il est même coutume de dire que face aux jeux de hasard, tous les joueurs ont les mêmes chances.

Malheureusement, les casinos et les opérateurs de jeux en ligne ne se trouvent pas dans une situation similaire et peinent même à relancer leurs activités. Pour les premiers, le chiffre d’affaires a diminué de 1,8 % et grand nombre de ces établissements de jeux terrestres craignent pour leur avenir. Trois syndicats qui les représentent ont donc décidé de solliciter le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, pour obtenir l’autorisation d’exploiter de nouveaux jeux et d’aménager leurs horaires. Pour les seconds la hausse n’a été que de 1 % et près d’un opérateur sur 3 s’est retiré de ce marché qui apparaissait pourtant florissant. Beaucoup d’entre eux ont très vite déchanté et se sont retrouvés face à une législation trop lourde.

Le casino de Montreux retrouve le sourire

15 janvier 2013

Depuis 2009, les suisses n’ont plus le droit de fumer dans les lieux publics et sur leurs lieux de travail. Les casinos terrestres suisses ont donc été contraints de se soumettre à cette loi, c’est la raison pour laquelle ils ont créé des fumoirs pour les joueurs accrocs à la cigarette. Cela a engendré une baisse d’activité significative pour le casino de Montreux de l’ordre de 20 %. Pour relancer son établissement de jeux, le Groupe Barrière a sollicité le Grand Conseil pour assouplir la loi sur la fumée dite passive. Il  espère que sa demande d’installer près de 150 machines à sous dans les espaces fumeurs sera acceptée, ce qui lui permettra de booster son activité et d’attirer de nouveaux joueurs.

Mardi 8 janvier dernier, les députés se sont réunis pour débattre sur ce sujet, et comme prévu, chaque parti n’a pas voulu céder. D’un côté les partisans de la liberté individuelle et de commerce qui estiment que cette loi cause un lourd préjudice, et de l’autre, ceux qui défendent la santé publique et qui considèrent qu’en acceptant une telle réforme, cela ne serait pas équitable face aux cafés qui ont l’interdiction d’installer des machines de jeux dans les lieux fumeurs. Même si le débat a été long et que les résultats ont été, comme annoncés, très serrés, le Grand Conseil a finalement accepté qu’un aménagement de la loi sur la fumée passive soit mise en place pour le casino de Montreux. Cette décision a causé beaucoup de tapage médiatique. En effet, certains n’ont pas hésité à rappeler que les Vaudois avaient accepté à plus de 70 % l’interdiction de fumer et l’installation de fumoirs sans jeux, contrairement à d’autres cantons. Le fait d’accepter une telle modification de la loi est également considéré comme dangereuse par certains qui y voient un moyen d’augmenter le jeu compulsif. De plus, ils estiment que cela favoriserait les addictions aux jeux et à la cigarette.

Le casino de Montreux est très heureux de l’adoption de cette décision qui va lui permettre d’aménager des automates dans les fumoirs. De cette manière, il est persuadé que son taux de fréquentation va augmenter, tout comme son chiffre d’affaires.

Succès des casinos de Macao

13 janvier 2013

Cette ancienne colonie portugaise a réussi le pari fou de détrôner l’empire mondial des jeux, Las Vegas. Les jeux d’argent étant interdits en Chine, Macao a immédiatement attiré de très nombreux touristes chinois qui n’ont pas hésité à se déplacer pour tenter leur chance. Face à un engouement massif, de véritables complexes de jeux sont sortis de terre et des hôtels pharaoniques ont vu le jour en prenant modèle sur le Strip de Las Vegas. Ainsi, des opérateurs de jeux étrangers, notamment américains, ont reçu l’autorisation dès 2002 à s’implanter à Macao. C’est le cas de Sheldon Adelson qui est à la tête d’un empire financier et qui possède le très célèbre groupe, Las Vegas Sands. Le richissime homme d’affaires n’a pas hésité à investir près de 4,5 milliards de dollars dans son nouveau projet, the Sands Cotail Central qui est actuellement en construction.

En 2011, Macao battait largement Las Vegas en affichant un chiffre d’affaires quatre fois supérieur. Et l’année 2012 ne fait que confirmer cette position de leader puisque son chiffre d’affaires a augmenté de 13,5 %, ce qui correspond à 38 milliards de dollars. Le mois de décembre a même été très bénéfique puisque les revenus avoisinent les 20 % en l’espace d’un an. Actuellement, 6 groupes possèdent les licences nécessaires leur permettant de proposer des jeux d’argent à Macao.

Devant une telle réussite, Macao souhaite élargir son territoire et a donc décidé de construire une île artificielle sur des anciens marécages. Le projet devrait  voir le jour dans le courant 2023 et devrait coûter 240 millions de dollars. De vastes complexes de jeux vont donc agrandir le parc de jeux de l’ancienne colonie chinoise et vont à coup sûr rivaliser de grandeur et de beauté face aux établissements déjà créés. Il est fort probable que les opérateurs de jeux rivalisent d’ingéniosité pour remporter les licences qui leur permettront de s’établir dans ce lieu rêvé. Mais à force de vouloir étendre ses territoires dédiés aux jeux, Macao ne risque-t-elle pas de mettre sur pied trop d’établissements de jeux qui ne trouveront peut-être pas toute la clientèle escomptée ? L’avenir nous le dira…

Le casino Seven d’Amnéville mise sur l’investissement

7 janvier 2013
Les casinos sont parfaitement conscients que pour perdurer ils doivent continuer à s’accrocher et à redoubler d’efforts pour attirer une clientèle plus nombreuse. Les établissements de jeux n’ont plus le vent en poupe et vivent des années difficiles depuis qu’ils ont été contraints de garantir leurs lieux non fumeurs, ce qui a aussitôt fait déserter les joueurs qui ne peuvent dissocier jeux et cigarette.  Comme si cela ne suffisait pas le taux de fréquentation a nettement diminué en raison d’un climat de crise économique qui persiste depuis plus de cinq ans. Et pour clôturer le tout, la légalisation des jeux en ligne a causé beaucoup de tort aux établissements en dur.

Les casinos terrestres français ont, pour la grande majorité d’entre eux, décidé d’investir de manière à redynamiser leur activité, et cela s’est avéré payant. En effet, le Seven Casino, situé en plein cœur du parc thermal et de loisirs d’Amnéville-les-Thermes, a ainsi investi 2 M€. Trois quarts de cette somme ont permis d’acheter une cinquantaine de nouveaux bandits-manchots qui s’adressent à une clientèle moins fortunée. Les mises nécessaires sont de l’ordre de 1, 2 et 5 centimes d’euros. De cette manière, les joueurs modestes peuvent s’adonner à leurs jeux plus longuement sans avoir à dépenser des sommes énormes, et c’est justement ce que recherche cette nouvelle clientèle. Le Seven Casino a également diminué de 4 le nombre de ses tables de poker puisque le Directeur Général  du Groupe du même nom, Romain Tranchant, estime que l’engouement pour ce jeu est actuellement en déclin. Le quart restant de la somme a permis d’aménager 4 espaces de jeux tout spécialement consacrés aux joueurs fumeurs, ce qui a engendré un regain du taux de fréquentation.

Le Seven Casino est satisfait du bilan de l’année 2012 même si la fin de l’année écoulée affiche une perte de 2,1 % sur le produit brut des jeux. Cet établissement de jeux a réussi à se maintenir contrairement aux établissements concurrents qui affichent des pertes plus importantes. Mais le Seven Casino reconnait que pour limiter les dégâts, il n’a pas eu d’autres choix que de se séparer de 35 employés. Cet établissement de jeux ne veut pas faire de prévisions sur le long terme, mais espère que ses investissements seront payants.

Second hold up au Casino de Chaudfontaine

5 janvier 2013

Situé à 15 minutes de la ville de Liège, le Casino de Chaudfontaine a été la cible de malfaiteurs pour la seconde fois en moins d’un an. Les faits se sont déroulés le jeudi 27 décembre dernier juste avant 23 heures. Trois individus ont fait irruption dans l’établissement de jeux et ont menacé toutes les personnes présentes, clients et membres du personnel. La cinquantaine de personnes a été contrainte d’obéir sous la menace d’une kalachnikov et de deux pistolets. Les malfrats qui étaient habillés de vêtements sombres et qui avaient les visages dissimulés n’ont eu aucun mal à obtenir ce qu’ils désiraient, à savoir la totalité de l’argent qui se trouvait à l’intérieur des caisses.
Une fois en possession du butin, les individus sont sortis du casino et se sont engouffrés dans une voiture située à l’extérieur de l’établissement dans laquelle un quatrième complice les attendait. Bien que l’alarme ait été déclenchée rapidement, les malfaiteurs ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Jusqu’à présent, les nombreuses recherches n’ont pas permis de démasquer les voleurs qui sont toujours en fuite. Pourtant, les enquêteurs espèrent que les bandes de vidéo-surveillance permettront d’identifier et d’arrêter ces individus.

L’ensemble du personnel et la clientèle a été très choquée par cette attaque à main armée, mais fort heureusement on ne dénombre que quelques clients légèrement blessés. Dans la panique, ils ont préféré tenter de sortir du casino en brisant une porte fenêtre vitrée. Et c’est justement en la traversant que certains d’entre eux se sont blessés.

Pour le moment les enquêteurs essaient de savoir si les quatre autres braquages qui se sont déroulés en l’espace de deux jours dans la région liégoise peuvent être le fait de la même bande organisée, même si les lieux et le mode opératoire n’ont rien en commun : 2 banques, un fast-food et une grande surface.

Ces deux braquages risquent fort de porter préjudice au Casino de Chaudfontaine ce qui n’est pas de bonne augure dans cette période difficile pour les établissements de jeux qui affichent des résultats préoccupants. Il est probable que le dirigeant de ce casino mette en place un système de surveillance plus sophistiqué afin de dissuader toute nouvelle tentative de braquage.

Le Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains tire son épingle du jeu

3 janvier 2013
En cette fin d’année 2012, les dirigeants des casinos terrestres français n’affichent pas des mines enthousiastes, mais espèrent néanmoins que la nouvelle année qui démarre sera différente de celle qui s’achève. Il faut reconnaitre que la conjoncture économique morose leur a été très nuisible et a entrainé une diminution importante du nombre de clients. Sans compter que l’interdiction de fumer dans les établissements publics et la légalisation des jeux en ligne leur avait déjà causé un préjudice conséquent. Pourtant, à aucun moment les établissements de jeux n’ont déclaré forfait et n’ont pas hésité à innover pour attirer la clientèle. Ainsi des investissements financiers importants ont permis l’acquisition de nouvelles machines à sous avec des mises minimes de manière à attirer une clientèle moins fortunée qui n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’établissements. Les transformations se sont également faites au niveau des animations qui se sont considérablement développées et des aménagements de lieux fumeurs.

L’année qui s’écoule permet donc de faire un constat négatif sur l’ensemble de la profession des casinotiers qui peinent à relever la tête de l’eau. Pourtant le Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains fait figure d’exception. En effet, même si son bilan annuel avoisine le zéro, il reste néanmoins positif puisqu’il est de 0,06 %. Quant à ses pertes elles affichent les 20 % là ou les autres établissements de jeux en déplorent près de 30%. Le Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains se réjouit de ces chiffres qui lui permettent de gagner 2 places dans le classement national pour accéder à la 19ème place.

Christophe Guérin, le Directeur Général, estime que ces chiffres satisfaisants sont le résultat de nombreux investissements. Le casino a été complètement rénové et en l’espace de 4 mois 12 bandits manchots seront changés, ce qui correspond à 360 000 euros investis. De plus, un accent important a été  porté sur les animations afin de proposer des animations variées tout au long de l’année.

Malgré tous ces efforts, le Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains s’apprête à vivre une année difficile et sait pertinemment qu’il ne faudra pas baisser les bras. Des économies seront encore faites au niveau de l’éclairage de ce somptueux établissement et il est fort probable que certains contrats de travail ne soient malheureusement pas reconduits.