Archive pour le ‘Partouche’ catégorie

Casino de Chaudfontaine ferme ses tables de poker à cause de la cigarette

21 avril 2013
Au début, cette fermeture n’était qu’une simple rumeur, mais aujourd’hui c’est vraiment une réalité. Les joueurs fumeurs ne supportent pas rester sur un jeu qui peut durer plusieurs heures sans fumer. Pour la plupart des joueurs, la loi sur l’interdiction de fumer dans les casinos qui s’est appliquée au début du mois de juillet 2011 se présente comme une contrainte, car ils souhaitent être à l’aise en jouant. En effet, le poker requiert une concentration durant la phase de jeu et pour les fumeurs c’est une logique d’accompagner cette situation par des cigarettes.

Le poker est une mode qui date de 5 à 6 ans et qui reste appréciée par une multitude de personne. Malheureusement pour ce groupe, car les tables de poker à Knokke et à Dinant ont du également fermé.Le groupe Partouche a évoqué que cela est causé par l’interdiction de fumer qui fait fuir les joueurs. Lorsque l’interdiction a été appliquée en 2011, le casino a perdu à peu près 50 % de ses joueurs. Le casino décide d’arrêter et de licencier le personnel qui s’occupait des tables de poker. La rentabilité se fait rare alors que la taxation belge sur les casinos n’est pas si moindre.

Un responsable du groupe Partouche explique que les casinos ont pour objectif de produire des bénéfices et que ces derniers étaient en baisse par rapport à la loi antitabac et la taxation. Il affirme que le poker n’est une activité rentable pour les casinos en vertu des taxations actuelles. Lors du boum du poker, nombreux étaient les joueurs qui arrivaient en masse dans les casinos et à cette époque les casinos pouvaient obtenir des bénéfices.

Certains casinos essayent de survivre et d’évoluer, et d’une autre partie les autres n’agissent pas par rapport à cette situation en dégradation. Il ne faut pas oublier qu’une proposition de Loi sur les restrictions assez strictes envers les clubs est examinée en ce moment. Beaucoup de personnes pensaient que celle-ci tournerait en faveur des casinos, il est à noter que certains casinos souffrent financièrement actuellement vis-à-vis des conditions en vigueur. Il est certain que le problème devrait être vu de près par des certaines personnes qui connaissent bien le milieu afin que toutes les parties restent gagnants dans cette situation.

La situation est différente auprès du casino Spa à 26 km de Chaudfontaine, sous la gestion d’un autre propriétaire le jeu continue. Le groupe Circus laisse croire que les jeux traditionnels auront encore leurs places dans l’avenir. Il a précisé que la diminution des joueurs fumeurs touchait tous les jeux. A la différence des autres jeux, le poker nécessite un peu plus de personnel. Et pendant cette période de crise, les pourboires se font rares et le casino fait tout pour renflouer les pertes auprès des croupiers.

Cette perte est beaucoup ressentie auprès du groupe, c’est la raison pour laquelle, il espère recevoir dans quelque temps une révision au niveau de la fiscalité des casinos.

Le casino le Lydia de Port Barcarès n’a pas fini de faire parler de lui

30 septembre 2012

En 1931, un navire commandé par une compagnie australienne est construit au Danemark. Le Moonta est un bateau de croisière qui transporte également des marchandises. Mais en 1955 le bateau est vendu et s’appelle désormais le Lydia. Il devient alors un bateau de croisière grec. Depuis 1967, le paquebot est échoué sur la plage du Barcarès. Le Lydia est depuis cette date le seul paquebot au monde à être ensablé. Forte de cette publicité, ce navire a été un musée, un restaurant, une discothèque ainsi qu’un casino.  En l’an 2000, le Groupe Partouche rachète le Lydia et envisage d’y installer un casino, une discothèque ainsi qu’un restaurant. Il effectue donc des rénovations importantes, et ouvre les portes de son établissement 2004. Malheureusement, il sera contraint de le vendre faute de rentabilité.

En 2010, la municipalité achète le Lydia pour plus d’un million et demi d’euros. Elle souhaite créer un casino flambant neuf qui saura résister à la concurrence des établissements de jeux alentours, notamment de celui situé à Leucate. Pour le moment, l’appel d’offres est toujours en cours et les pronostics concernant le nouveau propriétaire pleuvent. On sait seulement que le complexe de jeux abriterait un casino, un restaurant ainsi qu’un petit hôtel qui ne compterait que cinq chambres au maximum. Ce complexe veut cependant jouer la carte du luxe afin de se démarquer des autres établissements.

L’opposition n’est pas du même avis. Elle craint que coûts d’entretien soient réglés par la ville. Elle aurait préféré que le Lydia soit restauré par les lycées professionnels alentours de manière à alléger les coûts que l’on estime à 10 millions d’euros. Elle imagine plutôt de créer une salle des  fêtes, un bar, un restaurant, une discothèque, mais surtout pas de casino.

Le Lydia a fortement contribué à la notoriété de  Barcarès et a attiré de très nombreux touristes mais ce paquebot reste pourtant le centre de nombreux conflits.

Le Palm Beach pourra-t-il rouvrir ses portes ?

26 juin 2012

Dès 1929, le Palm Beach de Cannes a été le lieu de rendez-vous de la haute société. Des artistes de renommée mondiale venaient s’y produire et des soirées grandioses y étaient organisées. Après la seconde guerre mondiale, le Palm Beach a dû être rénové, et le rythme effréné de l’avant-guerre a repris de plus belle. Malheureusement, les belles années se sont essoufflées et 1991 signe la fin de cet établissement. Le Groupe Partouche décide alors de s’emparer de ce lieu pour lui redonner ses lettres de noblesses et l’inaugure en 2002. Malgré tous les efforts financiers le Palm Beach affiche depuis sa date d’ouverture des résultats désastreux.

Fort de cet échec, le Groupe Partouche qui est le second casinotier français ne compte pourtant pas baisser les bras et souhaite relancer cet établissement mythique. C’est ainsi qu’il a décidé de mettre sur pied avec la Mairie de Cannes et le Syndicat des propriétaires de la Pointe Croisette, un projet d’envergure qui devrait coûter la somme colossale de plus de 100 millions d’euros. Pour le moment, les trois parties se sont mises d’accord sur les nouveautés : une immense salle de spectacles de plusieurs milliers de places, un hôtel de luxe orienté vers la mer, plusieurs restaurants dont certains gastronomiques. Il est également question de rénover la piscine d’origine.

Dès cet été, un appel d’offres sera lancé, mais on sait déjà que deux groupes français, des russes et des saoudiens sont dans les rangs. Chaque projet des postulants sera minutieusement étudié et il devra éviter de proposer des modifications démesurées. Les changements du Palm Beach devront impérativement respecter l’histoire et l’identité de ce site prestigieux. De plus, l’investisseur devra bénéficier d’une réputation exemplaire et être de surcroît solvable.

Il faudra donc attendre encore  quelques mois  pour connaître le nom de l’heureux élu. Souhaitons que ce vaste projet de rénovation permette au Palm Beach de devenir un des sites haut de gamme de la Côte d’Azur.

Partouche contre des casinos dans le Var

23 juin 2012

En mars dernier, le Ministère de l’Intérieur a donné son accord pour l’ouverture de deux établissements de jeux situés dans le Var, l’un à Sanary-sur-Mer et l’autre à Seyne-sur-Mer, ainsi  que trois autres casinos à Fréjus, à Fort-Mahon-Plage et à Mers-les-Bains. Ces nouvelles ont immédiatement engendré un vent de mécontentement de la part de l’exploitant français de casinos, le Groupe Partouche. Ce dernier à en effet fait connaître son mécontentement en saisissant début mai  le Tribunal Administratif de Toulon. Il estime que les deux futurs établissements de jeux du Var porteraient un fort préjudice à son casino de Bandol, du fait de la proximité de leurs lieux d’implantation. L’étude menée par Atout France confirme les propos tenus par le Groupe Partouche, et prévoit que la baisse du produit brut des jeux sera de l’ordre de 55 %.

Le Groupe Partouche souhaite que la politique des jeux soit rectifiée de manière à protéger les maisons de jeux en durs déjà implantées. Son Président du Directoire, Fabrice Paire, estime que dans certaines zones françaises, telles que le Sud, on devrait interdire l’implantation de nouveaux casinos, alors que jusqu’à présent toutes les demandes ont été acceptées. En revanche, les grands groupes qui souhaiteraient créer des établissements de jeux devraient être automatiquement dirigés vers des zones qui sont en pénuries de casinos, telles que l’est et l’Ile-de-France.
Les autres groupes casinotiers français approuvent eux-aussi l’idée de revoir la politique des jeux dans l’hexagone. Certains ont fait connaitre leur mécontentement concernant l’implantation de casinos, comme c’est le cas pour le Groupe Joa qui a saisi le Tribunal Administratif d’Amiens afin de contester l’implantation du Casino de Mers-les-Bains. Il avance le fait que ce nouvel établissement fera de l’ombre à son casino installé à Tréport.

Tous les casinos souhaitent ainsi se protéger au maximum. Il faut dire qu’entre l’interdiction de fumer dans les établissements publics, la situation de crise et l’ouverture des jeux en ligne, les maisons de jeux ont mangé du pain noir ces dernières années. Les dirigeants veulent tout simplement sauvegarder leur établissement, tout en essayant de relancer leur activité grâce à des investissements financiers conséquents.