Archive pour le ‘Societe des Bains de Mer’ catégorie

Casino Monte Carlo cherche joueurs high rollers

14 avril 2013

Les casinos de Macao, Las Vegas, Singapour, Atlantic City se font une rude concurrence pour s’arracher les joueurs high rollers du monde entier. En effet, les casinos terrestres des grandes capitales du jeu essaient par tous les moyens de faire venir dans leurs tables de jeux high rollers les oligarques et autres magnats du pétrole afin qu’ils dépensent des millions de dollars dans leur table de roulette, baccarat ou blackjack.

La Société des Bains de Mer compte pour cela investir pas moins de 600 millions d’euros au casino de Monte-Carlo pour restructurer le patrimoine foncier du casino et de l’hôtel ainsi que d’attirer des joueurs à hauts potentiels. Des boutiques de luxe et le nouveau visage de l’hôtel casino pourraient être de sérieux arguments pour attirer la clientèle de Turquie, Moyen Orient et des pays de l’Est.

Durant de nombreuses décennies, la principauté de Monaco a été une place capitale du jeu internationale et des richissimes hommes d’affaires du Moyen-Orient ont fait du Casino de Monte-Carlo leur casino préféré. Monaco et las Vegas se partageaient les faveurs des milliardaires du monde entier en mal de jeu. Les temps ont changé puisque Macao et Singapour ont raflé la mise et ont devancé Las Vegas et Monaco. De plus, l’interdiction de fumer a porté un gros coup aux finances des casinos de la principauté.

Aujourd’hui, la Société des Bains de Mer compte mettre les bouchées double pour reprendre sa place de capitale du jeu et se concentre sur des zones précises: Turquie, Moyen Orient et pays de l’Est. Selon Jean-Luc Biamonti,  le président-délégué de la Société des Bains de Mer, le Sporting d’hiver devrait être réévalué à plus de 1,5 milliards d’euros, d’où l’intérêt de mettre la main a la poche pour sortir les 600 millions d’euros d’investissement.

Betclic entraîne la SBM dans sa chute

9 décembre 2012

La Société des Bains de Mer présente ses derniers temps un exercice dans le rouge. Cette compagnie contrôlée par l’Etat Monégasque exploite des hôtels de luxe ainsi que des casinos situés à Monaco. En juin dernier, le Président de son Conseil d’Administration, Jean-Luc Biamonti, a confirmé des résultats nets négatifs de l’ordre de 33,2 millions d’euros. Même si le profit reste positif (+ 0,4 millions d’euros) d’avril à septembre 2012, ce chiffre est désastreux en comparaison à celui de l’an passé pour la période similaire qui atteignait les 5,3 millions d’euros.

Le 14 septembre 2012, les actionnaires de la Société des Bains de Mer (SBM) ont affiché leur mécontentement lors de l’assemblée générale. Ils estiment anormal que le cours de l’action ait perdu 60 % en l’espace de trois ans et qu’ils ne perçoivent plus de dividendes. Face à ces accusations la SBM a expliqué qu’elle devait faire face à des dépenses conséquentes, notamment en ce qui concerne les frais de personnel. En effet, le nombre de salariés est important pour répondre à la demande exigeante de la clientèle qui fréquente les établissements de la SBM. De plus, cette dernière est réputée pour très bien payer ses employés, et certains postes seraient même grassement rémunérés.

Les syndicats de la SBM considèrent que si la situation financière de la SBM a fortement chuté c’est principalement en raison de son investissement dans les jeux en ligne dès 2008. En effet, la SBM a investi  210 millions d’euros dans le BetClic Everest Group (BEG) et est associée à 50 % avec  la Financière Lov de Stéphane Courbit, l’ancien patron d’Endemol et homme d’affaires avisé. Le BEG se retrouve dans une situation inquiétante du fait d’un déficit de 43,2 millions d’euros pour la période d’avril à septembre 2012. En une année, ses pertes ont été multipliées par deux. Betclic a même été contraint de prendre des dispositions importantes afin de limiter les dégâts en se séparant d’un tiers de son personnel.

La SBM reste sur ses gardes et sait parfaitement que la conjoncture actuelle n’est pas très favorable pour la fréquentation de ses hôtels et de ses casinos. Elle espère néanmoins que la situation ne sera pas déplorable et qu’elle pourra relancer ses activités.