Archive pour novembre 2012

Partouche Mégapot: Jackpot au casino d’Agon Coutainville

27 novembre 2012
Le jackpot progressif du Partouche Mégapot est tombé au casino d’Agon Coutainville et le gagnant a touché un peu moins de 2,5 millions d’euros. Le casino d’Agon Coutainville propose 51 machines à sous dont deux appareils sont connectés au jackpot progressif du groupe Partouche: le Partouche Mégapot. Vendredi 23 novembre, un habitant de Sainte-Mère-Eglise se rend dans cet établissement de jeu comme il le fait de temps à autre. Après quelques minutes de jeu, le joueur mise la somme maximale à savoir 2,5 euros et les rouleaux s’arrêtent sur la combinaison gagnante: le jackpot retentit. Les sirènes et les lumières indiquent que le Partouche Mégapot vient d’être gagné et le directeur du casino d’Agon Coutainville se rend immédiatement sur la machine en folie pour féliciter le gagnant.

Le gagnant est un retraité qui œuvre pour une organisation humanitaire et qui souhaite ouvrir une école au Sénégal. Ce joueur comptait contacter les entreprises locales pour récolter 10 000 euros de fonds qui lui manquaient pour ce projet. Avec ce gros gain, la réalisation du projet pourra se faire facilement et les entreprises de la région ne seront pas obligatoirement sollicitées pour l’ouverture de cette école.

Ce nouveau millionnaire se verra recevoir un chèque géant des mains du directeur du casino,  Frédéric Vespier, qui se félicite de ce gain. En effet, le casino d’Agon Coutainville qui se situe à la 140ème position sur les 200 casinos terrestres en France et ce jackpot progressif est une excellente publicité pour ce casino. Le Partouche Mégapot a distribué plus de 39 millions d’euros et 18 joueurs sont devenus millionnaires en euros grâce à ce jackpot progressif.

Le Partouche Mégapot est un jackpot progressif regroupant 207 machines à sous installées dans l’ensemble des casinos du groupe Partouche et quelques casinos indépendants. La cagnotte du Partouche Mégapot s’élève aujourd’hui à plus de 950 000 euros.

Eden, complexe de casinos gigantesques, verra-t-il le jour dans le Gard?

14 novembre 2012

La France se bat depuis quelques années contre une crise persistante. Les entreprises sont nombreuses à mettre la clé sous la porte, et de ce fait, beaucoup d’employés se retrouvent du jour au lendemain sans emploi. Dans ce climat inquiétant, chacun essaie de trouver des solutions afin de s’en sortir. Chez nos voisins espagnols qui se trouvent dans une situation économique désastreuse, un richissime investisseur américain, Sheldon Adelson, a choisi d’y implanter un complexe de jeux grandiose qui s’appellera Euro Vegas. Ce projet est une opportunité inespérée pour un pays qui croule sous les dettes et qui pourrait se refaire une santé grâce aux touristes qui viendraient jouer et passer du bon temps.

La France veut elle-aussi mettre sur pied le plus grand complexe touristique d’Europe. Elle souhaite l’implanter dans la région du Gard. Jean-Loup Calini, vice-président de la Chambre de Commerce de Nîmes, ainsi que des élus de la CCI, sont à l’origine de ce projet qui devrait s’appeler Eden. Ce complexe hors norme devrait dépasser largement Las Vegas, pionnier en matière de jeux et de loisirs. Eden devrait compter une trentaine de casinos. Les hôtels qui seraient également au nombre de 30 pourront disposer jusqu’à 8 000 chambres. Chaque complexe disposera de restaurants, de boutiques, de salles de congrès, de discothèques… L’architecture française devrait parfaitement être représentée, tout comme ce qui fait la richesse de notre patrimoine comme la gastronomie, l’histoire ou la culture.

Eden devrait s’installer dans le Gard, puisque cette région dispose de 300 jours de soleil par an. C’est l’endroit rêvé pour attirer les touristes qui d’après les estimations pourraient avoisiner les 30 millions par an. Si ce projet aboutit il permettra la création de très nombreux emplois directs et indirects.

Ce projet pharaonique est pour le moment, comme son nom l’indique, qu’au stade de projet. Un projet de loi devrait être mis en place puis adopté, mais le mot final revient à l’Etat qui donnera ou non son accord.

Ouverture du casino de Zurich en Suisse

12 novembre 2012

Le 1er novembre dernier, le plus grand casino de Suisse, le Swiss Casino Zurich, a ouvert ses portes pour le plus grand plaisir des Zurichois. Cet ancien grand magasin du centre ville a nécessité plus de 11 mois de rénovation pour le transformer en un lieu moderne et a coûté plus de 45 millions de francs. Les 3 000 m² ont permis l’installation de 26 salles de jeux et de 400 machines à sous sur deux étages du bâtiment, un troisième étant consacré aux divertissements et le dernier à la restauration qui devrait voir le jour dans le courant de l’année 2013.

L’ouverture de cet établissement de jeux de concession A est une véritable victoire car en 2001, Berne n’avait accordé aucune concession à ce canton alors que 21 concessions avaient été octroyées aux villes voisines. En réalité, la Confédération a été contrainte d’accorder de nouvelles concessions en raison d’une baisse importante du chiffre d’affaires de 11 % des 19 casinos suisses pour l’année 2011, et donc des impôts.  Le Swiss Casino Zurich va permettre la création de 213 postes à temps plein parmi lesquels 60 postes seront destinés aux croupiers. Le chiffre d’affaires annuel est quant à lui estimé à 107 millions de francs. Ainsi, 66 millions seraient reversés à la Confédération sous forme de taxes, ce qui n’est pas négligeable dans ces temps difficiles.

L’établissement de jeux attend la visite de près de  1 600 joueurs quotidiennement et espère que ce chiffre sera atteint rapidement. Cela inquiète le casino le plus proche, le Casino de Baden qui prévoit d’ores et déjà une baisse de son chiffre d’affaires de 35 %.

Le 23 novembre prochain, un nouvel établissement de jeux verra le jour en Suisse Romande, à Neuchâtel, mais à la différence du Swiss Casino Zurich, ce casino sera une concession de type B, ce qui restreint le nombre des bandits manchots et le montant des mises.

Casinos Québec: croupiers sur la sellette?

10 novembre 2012

La version électronique des jeux dans les casinos du Québec commencent à inquiéter les croupiers. Faut dire que rien ne va plus dans les casinos québecois notamment au casino du Mont Tremblant qui est passé en mode saisonnier (lire article Casino de Mont Tremblant en mode saisonnier) à cause d’une chute de son produit brut des jeux. Ainsi, des jeux de kéno et de roulette sont désormais proposés aux joueurs du casino de Montréal. Mais les jeux électroniques ne comptent pas se limiter à ces deux jeux de tables mais le Ultimate Texas hold’em et le Blackjack Switch pourraient leur emboîter le pas. Sauf que la gronde des croupiers a entraîné une réflexion auprès de la direction qui a repoussé la mise en place dont certaines sources affirment qu’elle attend l’échéance de la convention collective actuelle.

Les jeux électroniques sont bénéfiques pour les casinos terrestres québécois car ils n’exigent pas de croupiers et tout est automatisé. Ce qui revient à dire que le casino gagne plus d’argent car les croupiers ne sont pas nécessaires (ou du moins avec une qualification moindre et moins bien payé) et donc le casino économise en terme de salaires. De plus, ces nouveaux jeux sont sollicités auprès de la clientèle qui est sans cesse à la recherche de nouveauté et d’innovation. Une table électronique peut accueillir jusqu’à 14 joueurs contre seulement 7 pour une table de jeu en présence d’un vrai croupier. En matière d’emplois, ces jeux électroniques donnent des sueurs froides au syndicats des croupiers qui voit cette initiative d’un mauvais oeil puisque des emplois seront à terme menacés.

Les casinos québécois sont en pleine restructuration depuis qu’une partie des salariés du casino de Mont Tremblant vont être affectés au casino de Lac Leamy. En effet, comme nous le soulignons précédemment, le casino de  Mont Tremblant est dans une mauvaise situation économique et 35 employés vont être affectés au casino de Lac Leamy afin de ne pas les licencier. Les résultats du casino de Lac Leamy stagnent par rapport à l’an dernier grâce à une gestion rigoureuse.

Les croupiers des casinos terrestres québécois attendent de voir comment les négociations vont se dérouler et espèrent que les nouveaux jeux de tables électroniques ne mettront pas en péril le métier de croupiers. Les casinos en dur font face à la crise économique ainsi que de l’émergence des casinos en ligne dont de nombreux casinos de renom comme Celtic Casino proposent des croupiers en direct dans des jeux de roulette, baccarat et blackjack.

Possible retrait de la licence pour le casino de Bruxelles

3 novembre 2012
Tout va mal pour le Casino de Bruxelles ces derniers temps, sans doute à cause de nombreux facteurs dont la nouvelle loi anti tabac qui interdit les joueurs de fumer dans les casinos. Ainsi ces derniers doivent quitter leurs machines favorites pour aller au fumoir afin de répondre à l’appel de la nicotine. En général, il était impossible d’arracher les gros joueurs de leurs chaises car ils étaient hypnotisés devant les machines en fumant une bonne cigarette espérant bien sûr décrocher le jackpot, mais depuis l’application de la loi sur l’interdiction de fumer, ces gros joueurs passent plus de temps au fumoir que devant les machines de jeux. Ainsi; les recettes ont plongé considérablement. Il y a aussi l’incontournable crise mondiale qui a un impact sur le mode de jeux de joueurs. Mais outre ces deux causes qui ont fait couler le casino de Bruxelles, la direction a fait une erreur fatale en s’inspirant du casino d’Amsterdam pour  jauger la capacité du casino. En effet; ce sont deux pays qui ont deux populations différentes, et cette option qui n’a pas été étudiée a causé une baisse en flèche de la fréquentation du casino de Bruxelles: De plus; le casino débourse annuellement plus de 800 000 euros de taxes, soit 44%  de son chiffre d’affaire en plus d’un loyer hors de prix alors que la salle est quasiment vide la plupart du temps.

Comme presque tous les casinos Belges, le casino de Bruxelles est financièrement dans un état critique, notons qu’il affiche une perte estimée à 80 millions d’euros. C’est pourquoi la commission des jeux de hasard belge à envoyé une lettre aux responsables de ce casino pour leur imposer de présenter des mesures concrètes pour redresser leur chiffre d’affaires au rouge jusqu’au 07 novembre prochain: Dans le cas contraire; le casino risque de se voir retirer sa licence de jeu. Il faut dire que le plan échafaudé dernièrement par la direction qui s’agissait de fermer la salle de spectacle et le restaurant panoramique, ainsi que le licenciement de 150 employés a donné ses fruits :  la direction prévoit une perte de 2 millions d’euros cette année contre 10,5 millions d’euros l’année dernière, une très nette amélioration mais ce n’est pas suffisant pour remédier à la difficulté financière de ce casino. Il va falloir que les actionnaires s’activent au maximum jusqu’à la date fixée par la commission des jeux afin de garder sa licence de jeux.

Le casino de Bruxelles ou Viage est dans une situation difficile en ces temps, et son sort est entre les mains de ses dirigeants: Ils doivent convaincre les commissions des jeux avec une solution à ce grand problème financier pour que ces derniers ne retirent pas leur licence de jeux: Attendons donc le verdict du 07 novembre prochain pour connaître le sort du casino belge.