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Les parlementaires anglais aiment le jeu en ligne

12 octobre 2013

Les deputes anglais aiment le jeu en ligne

Il se pourrait bien que nos députés qui sont parfois pris la main dans le sac en train de pianoter sur leur smartphone ou jouer sur un jeu en ligne à l’Assemblée Nationale ne soient que des « petits joueurs » face aux parlementaires anglais. En effet, les ordinateurs des parlementaires anglais trahissent la passion des représentants du peuple anglais puisque les jeux en ligne que ce soit les sites de casinos ou de paris sportifs ont une très forte cote auprès des parlementaires. Le site bet365 a été cliqué depuis un ordinateur utilisé par un membre du « houses of Parliament » ou de leurs employés pas moins de 16 986 fois pour une période d’un mois seulement ! Les sites de jeux en ligne ont été ouverts plus de 700 000 fois soit plus d’une fois par minute. C’est dire la passion des parlementaires pour les jeux de casino ou de paris sportifs quand on sait que la Grande-Bretagne est un des fervents défenseurs de la libéralisation des jeux en ligne en Europe. En effet, la Grande-Bretagne est un précurseur en Europe dans le monde du jeu online puisque c’est un des premiers pays à avoir ouvert les jeux de casinos, poker, paris sportifs et courses hippiques sur Internet. Ainsi, les opérateurs proposent depuis plus de 10 ans des jeux de casinos, tournois de poker en ligne ou bien permettent aux joueurs de parier sur des matches de football ou tout autre sort directement depuis son ordinateur. Le jeu est légal en Grande-Bretagne qui délivre des licences aux opérateurs.

Le jeu est ancré dans la culture anglaise puisque des bureaux de Ladbrokes ou William Hill ont pignon sur rue et les joueurs peuvent franchir les portes pour valider leur ticket ou retirer leur gain. D’ailleurs, les casinos terrestres ou autres bars proposant des machines à sous pullulent dans les rues anglaises notamment à Londres. Les autres pays européens commencent à prendre le chemin de la Grande-Bretagne bien que chacun y va en personnalisant son offre. L’Italie et l’Espagne ont légalisé les jeux de casinos alors que la France est réticente du fait qu’elle possède 200 casinos en dur. Quant à la Belgique, elle octroie des licences de casinos en ligne seulement aux détenteurs de casinos terrestres comme c’est le cas pour le groupe Partouche.

Le jeu fait partie du quotidien des anglais et la libéralisation des jeux en ligne se passe parfaitement bien outre manche. Les parlementaires anglais sont de fervents adeptes de jeux online bien qu’ils soient dans le collimateur des anglais depuis que le Daily Mail a publié un article sur le hobby des parlementaires qui feraient mieux de travailler. Pour couronner le tout, le quotidien divulgue également la passion des députés pour les sites « coquins » ou adultère sans parler des réseaux sociaux tels que Facebook.

Les jeux en ligne conduisent-ils à l’addiction ?

30 juin 2013

En 2012, le secteur des jeux d’argent et de hasard a généré 32,5 milliards d’euros. Malheureusement, cela a aussi entraîné une addiction aux jeux supérieure à celle des établissements de jeux en dur. En effet, le jeu en ligne est accessible de jour comme de nuit sans interruption, et avec les nouvelles technologies (ordinateurs, tablettes tactiles, téléphones portables…) il n’est pas nécessaire de se déplacer dans un casino terrestre ou une salle de poker.

L’Observatoire des jeux (ODJ) et l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) viennent de rendre public les enquêtes qu’ils ont ménées et qui permettent d’établir le profil des joueurs.

Ces études ont permis d’affirmer que sur les deux millions de joueurs en ligne, 54,4 % jouent sur des sites autorisés, 26,5 % fréquentent les sites légaux et illégaux, et 19,1 % se rendent que sur des sites non agrémentés. Les femmes représentent 42,8 % mais elles ne totalisent qu’1/5ème des parieurs sportifs ou hippiques. Elles sont plus à l’affut des sites qui offrent des jeux gratuits, contrairement aux hommes qui n’hésitent pas à jouer de grosses sommes d’argent. Le niveau d’études permet de cataloguer le type de jeux : ainsi, les joueurs qui n’ont pas fait des études poussées se dirigeront vers des jeux de hasard et d’adresse, alors que les plus diplômés préfèreront le poker et les paris sportifs.

Près de 45 % des joueurs jouent au moins une fois par semaine : 17 % ont un comportement problématique, 10,4 % présentent des risques modérés et 6,6 % sont des joueurs addictifs. Parmi ces joueurs dits pathologiques, on peut distinguer les impulsifs qui sont des joueurs plutôt jeunes (4 joueurs en ligne sur 10 ont moins de 35 ans) qui sont à la recherche d’adrénaline et qui aiment le poker et les paris, et les joueurs qui se réfugient dans les bandits manchots et les jeux de hasard pour oublier leurs problèmes.
Ces enquêtes ont permis de révéler que le nombre de joueurs à risque est nettement supérieur à l’étude qui a été menée en 2010. Cela inquiète les services publics qui craignent de devoir faire face à de plus en plus de cas de dépendance aux jeux. Car les personnes qui sont dépendantes aux jeux en ligne sont comparables aux toxicomanes. Malheureusement, elles vont consulter tardivement quand le montant de leurs dettes est énorme, qu’elles se sont coupées de leur vie familiale et sociale, et que certaines d’entre elles ont même tenté de mettre fin à leurs jours.

L’Arjel va donc continuer à mener sa lutte contre les sites illégaux qui occupent le marché afin de protéger au mieux les joueurs et à limiter le nombre de joueurs addictifs. Elle a remis en mars dernier au gouvernement un rapport dans lequel elle soumet des recommandations pour lutter contre le jeu excessif.

Arjel: Bilan sur la légalisation du jeu en ligne

25 juin 2013

L’Arjel,  Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, a été créée il y a trois ans pour encadrer le vaste marché des jeux d’argent en ligne. La légalisation des jeux d’argent sur internet a entrainé un véritable attrait et de nombreux opérateurs ont fait les demandes pour obtenir l’agrément leur permettant de proposer leurs jeux en parfaite légalité à savoir le poker online, courses hippiques et paris sportifs. Mais pour pouvoir décrocher le précieux sésame, il faut suivre un cahier des charges défini, c’est pourquoi peu d’opérateurs se sont vus attribuer les licences.
Fin 2012, 22 opérateurs ont obtenu 33 agréments. Mais, certains d’entre eux ont depuis le début d’année 2013 rendus leurs licences faute de rentabilité. C’est notamment le cas du Groupe Partouche, leader européen des casinos terrestres, qui a défrayé la chronique en annonçant la fermeture définitive de son site de poker en ligne le 17 juin dernier.  Il a publiquement affirmé que ce marché qui devait être très attractif n’a pas rempli ses promesses. Les opérateurs de jeux se retrouvent submergés par des charges trop lourdes et n’arrivent pas à rivaliser contre de grosses pointures de salles de poker telles que Winamax et Pokerstars qui ont leur siège social hors d’Europe et qui doivent donc répondre à une fiscalité beaucoup plus souple.

Le Président de l’Arjel, François Villotte, est satisfait des résultats obtenus en 2012. Même si les mises se sont stabilisées l’an dernier, puisqu’elles ont enregistré + 1%, certains secteurs se sont démarqués. Ainsi, les paris sportifs ont augmenté de 19 %, tout comme les paris sportifs qui affichent + 9 %. Par contre, le poker qui était très prisé par les joueurs connait une baisse des mises de l’ordre de 5 %. Pour y remédier et attirer de nouveaux adeptes de poker, l’Arjel souhaite proposer très prochainement de nouvelles variantes du poker.

François Villotte est tout à fait confiant pour l’avenir des sites de jeux en ligne et affirme qu’il mettra tout en œuvre afin d’assurer un marché sain. L’Arjel continuera à lutter activement contre les sites illégaux, la fraude, le blanchiment d’argent, la protection des mineurs, l’addiction aux jeux…

Devant les critiques faites autour du marché des jeux d’argent en ligne, le Président de l’Arjel compte bien redorer l’image de son autorité administrative indépendante.

Nouvelles mesures contre l’addiction aux jeux

21 juin 2013

L’addiction aux jeux est un phénomène préoccupant qui inquiète le gouvernement. Les problèmes liés aux jeux se sont amplifiés ces trois dernières années depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent et de hasard en ligne. En 2011, une étude a permis de mettre en évidence que 600 000 joueurs souffraient d’addiction. Mais l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanie (OFDT) a mené également sa propre étude qui permet clairement d’affirmer que sur 2 millions de joueurs sur internet, 200 000 sont des joueurs dits à risque et 125 000 des joueurs dits excessifs. Devant ces chiffres alarmants, les pouvoirs publics ont décidé de mettre sur pied des mesures concrètes. En effet, le Ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a voulu se rendre compte de l’ampleur des dégâts causés par le jeu excessif en se rendant à l’Hôpital Marmottan le 18 juin dernier, accompagné de la Ministre des Sports, Valérie Fourneyron. Ce centre médical qui a été créé en 1971 s’adresse aux personnes qui sont concernées par des problèmes d’addiction en général (produits licites et illicites, addictions sans drogue). En 2012, il a accueilli 3 267 personnes dont 166 pour des problèmes d’addiction au jeu.

A l’issue de la visite, le Ministre du Budget à décidé de mettre en place 4 mesures qui permettront de renforcer la lutte contre l’addiction aux jeux d’argent : renforcer la lutte contre les sites de jeux en ligne illégaux et leur publicité ; rendre possible pour la Française des Jeux d’accéder au fichier des interdits de jeux consultable jusqu’à présent uniquement par les casinos et les opérateurs de jeux en ligne ; renforcer la protection des avoirs des joueurs en cas de défaillance des opérateurs ; simplifier la saisie de la Commission des sanctions de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel).

Le gouvernement souhaite ainsi protéger au maximum les joueurs contre tout risque d’addiction. Il est parfaitement conscient que les joueurs qui tombent dans le jeu excessif peinent à en sortir et qu’ils ont besoin d’aide, ce qui coûte des sommes colossales. Devant l’augmentation du nombre des joueurs en ligne, et notamment de la jeune population, il devient urgent d’imposer des mesures radicales. Car il faut reconnaitre que ces jeunes peuvent aisément basculer dans l’addiction, puisqu’ils peuvent jouer autant qu’ils le désirent et à tout moment, de jour comme de nuit. Cette population plus vulnérable est donc une cible privilégiée qu’il faut à tout prix protéger. La Française des Jeux va progressivement remplacé le Rapido par le jeu Amigo pour cause de dépendance au jeu.

Les casinos terrestres sont tout à fait conscients du danger que peuvent représenter les jeux en général. C’est la raison pour laquelle ils mettent un point d’honneur à informer les joueurs des risques qu’ils peuvent encourir en cas de jeu excessif en mettant en place des lignes d’information et de prévention, et en formant son personnel dans ce domaine.

Chiffre effarant des interdits de jeux en France

25 février 2013
Certains joueurs peuvent devenir de véritables accrocs aux jeux et cette addiction peut leur nuire considérablement. Dans certains cas, cela peut les conduire à des situations désastreuses tant dans leur vie personnelle (divorce, endettement…) que professionnelle (perte du travail). Pour éviter à cette catégorie de personnes d’être confrontées à ces problèmes et se retrouver en marge de la société, il leur est possible de se faire interdire de jeux dans les casinos terrestres français, les cercles de jeux ainsi que sur les sites de jeux en ligne qui ont obtenu l’agrément de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel). Seule la personne qui souhaite se faire interdire de jeux peut faire cette démarche qui est simple et reste confidentielle. Il lui suffit d’envoyer un courrier au Ministère de l’Intérieur. La durée de l’interdiction est de 3 ans minimum, mais elle peut se prolonger au-delà  si l’interdit de jeux ne fait pas la demande de la levée de cette interdiction.

Les opérateurs de casinos terrestres français, de cercles de jeux et de jeux sur internet (poker en ligne, courses hippiques et paris sportifs) ont donc l’obligation de vérifier si les joueurs qui fréquentent leurs établissements ne font pas partie du fichier national des interdits de jeux. D’après une étude basée sur l’année écoulée et rapportée par l’Arjel, les opérateurs de jeux en ligne agréés par l’Arjel qui sont une vingtaine, auraient consulté un peu moins de 530 millions de fois ce fichier. Et parmi les interdits de jeux, 9,6 % d’entre eux auraient malgré tout tenté de s’inscrire en 2012 sur un de ces sites.

Le nombre d’interdits de jeux ne cesse d’augmenter et atteint aujourd’hui les 35 000 personnes, ce qui préoccupe les pouvoirs publics. D’autant plus que ce nombre a augmenté de 6,6 % depuis l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en juin 2010. Malgré tout, les nouveaux systèmes de vérification qui ont été installés sont plus fiables que dans le passé, ce qui permet d’assurer un maximum de protection pour les joueurs. Ainsi, chaque joueur est en moyenne contrôlé 50 fois sur une année.

Les jeux d’argent posent de gros soucis à la Suisse

19 août 2012
Les jeux ont de tous temps été convoités, mais depuis quelques années le nombre de joueurs augmente. Certes, ce ne sont pas les casinos terrestres suisses qui peuvent affirmer cela, étant donné que le taux de fréquentation est en plein déclin, mais ce sont les sites de jeux en ligne notamment de casinos online qui se frottent les mains. En quelques clics les joueurs peuvent se rendre chez l’opérateur de leur choix et s’adonner des heures entières à leurs jeux préférés que ce soit en casino, poker ou paris sportifs sur le Net. Mais cette fréquentation assidue a des conséquences graves qui préoccupent aussi bien les collectivités que les autorités compétentes en matière de protection des joueurs.

La Suisse vient de faire le constat douloureux que les jeux coûtaient chaque année énormément à la collectivité. D’après les récentes études, le chiffre se situerait entre 545 et 658 millions de francs suisse. L’estimation de ce coût a été évaluée par le Centre de Jeu Excessif et l’Institut de Recherches Economiques de l’Université de Neuchâtel : elle est basée sur le montant des frais médicaux nécessaires au traitement de la dépendance, de la baisse d’activité au travail et de la perte de la qualité de vie au sein de la famille. Ces recherches ont également permis de décrire le profil des joueurs excessifs. Ce sont des personnes de catégorie sociale modeste qui n’hésitent pas à s’endetter pour assouvir leurs passions pour les jeux, mais il y a également des joueurs mineurs. Les garçons représentent 82 % et sont des apprentis.

Les pouvoirs publics et les collectivités sont tout à fait conscients de l’ampleur du problème et ont décidé de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions aux problèmes d’addiction comme d’établir des programmes de prévention qui s’adressent aux enfants et à leurs parents (lire article CFMJ sème la panique dans les jeux en ligne suisses). En effet, ces derniers ne se rendent souvent pas compte de la gravité du phénomène d’addiction aux jeux, et se focalisent plutôt sur les addictions à l’alcool ou aux drogues.

La Suisse qui compte de nombreux casinos mesure l’importance de réviser son système de jeux. Les 30 000 joueurs suisses qui sont dépendants aux jeux coûtent beaucoup d’argent, c’est la raison pour laquelle il devient urgent de trouver rapidement des solutions afin de limiter, voire de réduire, leur nombre.

CFMJ sème la panique dans les jeux en ligne suisses

13 juillet 2012

Les activités des jeux en Suisse ont enregistré une baisse significative en 2011. Bien que cette diminution touche d’autres pays notamment la France, la Suisse est particulièrement marquée en raison d’une monnaie trop forte qui décourage les potentiels joueurs étrangers, et la proximité de l’Italie et de l’Allemagne qui disposent d’un nombre croissant de casinos. Les jeux en ligne ont également causé un lourd préjudice à l’industrie des jeux helvétiques. Pour limiter la fuite de ses joueurs vers les pays limitrophes (lire article Les casinos suisses touchés par la crise), la Commission Fédérale des Maisons de Jeux (CFMJ) a décidé de bloquer certains accès internet. Pour réaliser ce projet, la CFMJ a rencontré l’Association Suisse des Télécommunications (ASUT). Cette réunion devait permettre aux deux parties de s’accorder sur les moyens qui doivent être mis en place afin de stopper les joueurs suisses désireux de se connecter sur des sites de jeux en ligne étrangers.

Cette mesure qui n’a pas encore été validée a pourtant causé un véritable tollé au niveau des joueurs. En effet, aucune loi Suisse ne leur interdit de fréquenter les sites de jeux en ligne implantés à l’étranger. Etant donné que les opérateurs de jeux suisses ne sont pas autorisés à ouvrir des sites de jeux sur internet, ces joueurs estiment être contraints de fréquenter les sites basés à l’étranger. Du côté des fournisseurs d’accès à internet, le mécontentement est semblable. Ils sont eux-aussi complètement opposés à l’application d’une mesure aussi radicale qui ne serait pas la solution à cette fuite des joueurs en ligne vers des sites extérieurs.

En réponse à ces contestations, la CFMJ explique que cette mesure veille avant tout à protéger les joueurs. Les sites de jeux en ligne étrangers ne bénéficient pas tous d’une surveillance fiable et sont donc des dangers potentiels pour les joueurs helvétiques. Pour le moment aucun accord n’est ressorti de cette première rencontre, mais d’ici l’automne prochain des propositions devront être soumises.

Etats-Unis: la position des Etats varie sur la question des jeux en ligne

11 juin 2012

Les Etats Unis et les jeux en ligne

L’ouverture des jeux en ligne a provoqué un véritable engouement dans de nombreux pays. En France, les opérateurs de jeux ont tout mis en œuvre pour obtenir les agréments leur permettant d’exercer en toute légalité, tout comme le Royaume-Uni, l’Italie… Les Etats-Unis ont en revanche affiché dès le départ leur refus catégorique. Ainsi, en 2006 le Congrès a adopté une loi pour interdire les jeux de hasard en ligne de manière à protéger les joueurs américains. Mais cette mesure a provoqué un véritable tollé en raison du manque à gagner colossal.

Mais la position des Etats-Unis tend doucement à se modifier puisque certains états désirent ouvrir les portes de leur marché. C’est notamment le cas du Nevada qui a accepté que les jeux en ligne soient légalisés dans son Etat. D’ici quelques mois, les licences de poker en ligne devraient être attribuées aux opérateurs privés qui en feront la demande. Mais avant que les demandeurs n’obtiennent le fameux sésame, ils seront soumis à une série de tests. Les établissements de jeux en durs qui disposent déjà d’une licence de jeu seront prioritaires pour l’obtention des licences, ce qui leur permettra d’occuper ce marché si prisé. Ceci est une véritable aubaine, surtout dans cette période de crise persistante dans laquelle les casinos terrestres tendent à sortir la tête de l’eau.

La Maison Blanche est actuellement entrain d’étudier la question concernant les jeux en ligne mais a du mal a se positionner surtout dans cette période d’élections. En réalité la Poker Players Alliance lui a forcé la main en lui remettant une pétition à l’automne dernier. Il faut à présent attendre que chaque Etat se prononce en faveur ou non de cette ouverture. Brian Deese, le Directeur Général du Conseil Economique National, estime que les Etats doivent décider pour leur propre région. Ils doivent être parfaitement conscients que les jeux sur internet peuvent servir pour le blanchiment d’argent et présenter des dangers pour les joueurs les plus addictifs qu’il faudra absolument protéger.

D’autres Etats, tels que la Californie, le New Jersey, Hawaï et l’Iowa veulent eux-aussi ouvrir leur marché car ils savent que des millions de dollars sont à la clef.

Le marché des jeux en ligne tend à s’harmoniser au niveau européen

9 juin 2012

Harmonisation des jeux en ligne en EuropeLa légalisation du marché des jeux en ligne s’est faite progressivement en Europe et chaque pays a pris le temps de mettre en place sa propre ouverture. En France, une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) a vu le jour afin d’encadrer scrupuleusement ce marché déjà très prisé par les sites illégaux. En Italie, c’est l’organisme de régulation nationale Amministrazione autonoma dei monopoli di Stato (AAMS) qui a été fondé pour réguler les jeux en ligne et veiller à préserver les joueurs. Dès 2011, ces deux autorités ont décidé de s’unir afin de pouvoir échanger leurs expériences respectives. Ces nombreux entretiens opérés tout au long de l’année leur ont permis de s’accorder sur un point primordial : la nécessité d’harmoniser la régulation du marché européen des paris en ligne. Cette idée à même séduit l’Angleterre et l’Espagne qui ont aussi voulu s’unir aux deux pays européens afin de renforcer leurs objectifs.

Cette alliance est nécessaire car elle va permettre de mettre en place une politique commune de protection des joueurs, de lutte contre les sites illégaux et le blanchiment d’argent. Depuis l’ouverture de ce marché en ligne, l’Europe a connu une très belle embellie, contrairement aux établissements de jeux terrestres qui ont été victimes de la crise et qui ont vu leur chiffre d’affaires diminuer fortement. Il est donc important que l’Europe suive une seule directive en matière de politique de jeux sur internet. Cela permettra de lutter activement contre la corruption des jeux sportifs qui a fait beaucoup de bruit ces derniers jours. En effet, l’Italie a été accusée d’avoir falsifié ces matchs de football ce qui a eu une incidence sur les paris sportifs qui ont été faits en ligne.
Avec l’arrivée de l’Euro 21012 de football et les Jeux Olympiques, les pays européens veulent assainir leur image de manière à redynamiser le nombre de paris.

Jeux en ligne: La France et la Grande-Bretagne s’unissent

10 mai 2012

L’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en 2010 a entrainé d’importants bouleversements dans le monde des jeux.  De très nombreux sites ont aussitôt vu le jour et le marché s’est retrouvé complètement submergé. C’est la raison pour laquelle il fallait de toute urgence mettre en place une autorité administrative indépendante qui devait régulariser le secteur des jeux sur internet. C’est ainsi que les autorités françaises ont décidé de créer une Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel). Ses missions sont variées : elle doit délivrer des agréments aux opérateurs qui respectent scrupuleusement le cahier des charges, livrer bataille aux sites illégaux, lutter contre le blanchiment d’argent, et de veiller à ce que les joueurs ne tombent pas dans l’addiction.
D’autres pays européens ont crée de leur côté des organisations similaires. C’est notamment le cas de la Grande-Bretagne qui a mise en place la United Kingdom Gambling Commission.

Depuis le 5 avril dernier, la France et la Grande-bretagne ont décidé de collaborer en partageant leur expérience et leur compétence,  afin d’établir un cadre législatif. Cette mesure semble tout à fait nécessaire puisque l’ouverture des frontières, et par conséquent des jeux d’argent en ligne, se devait d’aboutir à une législation similaire des deux côtés de la Manche. A présent, les joueurs peuvent se déplacer en toute sécurité et dans un cadre parfaitement réglementé.

Cette association de deux pays européens fait déjà grand bruit et devrait prochainement conduire à de nouveaux accords avec d’autres pays membres, ce qui réjouit la Commission Européenne. Le mois de mai devrait rassembler à Budapest plusieurs régulateurs de la communauté européenne qui devraient échanger sur les jeux d’argent sur internet. Cette réunion sera à coup sûr enrichissante pour tous les participants et devrait déboucher sur une connaissance plus approfondie du marché.

Les enjeux financiers sont tellement considérables qu’il est fort à parier que les accords entre les pays membres de la Communauté Européenne se développent rapidement.