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Quand William Hill accepte les joueurs dependants au jeu

12 février 2014
Les accrocs aux jeux de casinos, poker, paris sportifs n’acceptent jamais leur maladie et trouvent tous les prétextes du monde pour la rejeter et continuer de penser qu’ils arriveront à se refaire une santé financière pour rembourser les nombreux emprunts et autres dettes. Mais rien ne se passe comme prévu et, en règle générale, ils finissent par être dans une situation financière pitoyable pour être pris en charge par un organisme spécialisé qui tentera de les sortir de là.

Alex Woolliscroft est un anglais atypique puisqu’il ne cesse de demander aux bookmakers anglais de lui refuser l’entrée. Ce coiffeur de profession accepte sa dépendance au jeu et a demandé à maintes reprises que les bookmakers qui ont pignon sur rue en Grande-Bretagne notamment à Stockport, lieu ou il réside, de lui refuser l’entrée. Pourtant, le bookmaker William Hill continue de l’accueillir alors que ce joueur accroc a déjà dépensé 25000 livres sterling. Conscient de son problème d’addiction, cet anglais de 26 ans et papa d’un petit garçon de quelques mois est même allé distribuer sa photo dans les agences de bookmakers pour qu’ils lui interdisent d’y entrer. Que neni, même avec sa photo sur le comptoir des bookmakers, ces derniers continuent d’accepter ses paris où ses mises dans les roulettes électroniques.

Le 26 septembre 2012, après avoir perdu 700 livres sterling, le joueur s’est fait tatouer « 26.9.12″ pour se remémorer la date à laquelle il a perdu une forte somme d’argent et ne plus être tenté de jouer aux jeux d’argent. Woolliscroft va jusqu’à dire que les jeux d’argent est une addiction plus forte que la drogue. Du côté de William Hill, le bookmaker se défend prétextant que 500 personnes se sont auto exclues et les gérants des bookmakers essaient tant bien que mal de reconnaître les joueurs accrocs au jeu et les refouler.

Ce joueur compulsif a de bonnes intentions pour se défaire une bonne fois pour toute de son addiction au jeu et William Hill va l’aider afin que ces bureaux lui refusent l’entrée.Ce joueur accroc est un fait rare puisque généralement les joueurs attendent d’être dans une situation plus difficile pour accepter l’aide externe. Or ce joueur, bien qu’il ait perdu des sommes importantes, tente de prendre le taureau par les cornes rapidement afin de s’en sortir. Souhaitons bonne chance à Alex Woolliscroft qui mérite de gros encouragements pour se défaire de ses démons qui lui pourrissent sa vie et ses finances.

Probable divorce entre Playtech et William Hill

1 mars 2012
Rien ne va plus entre le leader des logiciels de jeux en ligne Playtech et le groupe anglais William Hill. Depuis leur joint venture datant de 2008, ces deux mastodontes des jeux en ligne filaient le parfait amour jusqu’à ce que les problèmes prennent le pas. Les frictions entre ces deux groupes sont si fortes que William Hill compte racheter les 29% de parts que possèdent Playtech dans le groupe qui est né suite à la joint venture: William Hill Online.

Le groupe anglais souhaite avoir une entière autonomie et pour cela il se doit de faire main basse sur les 29% du capital détenu par Playtech. Depuis que Playtech et William Hill s’étaient rapprochés, la lune de miel a tourné court suite à de nombreuses querelles dont la plus importante fut l’arrêt de travail du service marketing basé à Tel Aviv. En effet, en septembre dernier, toute l’équipe marketing de William Hill avait boudé le travail pour protester contre le projet de rapatrier le département marketing à Gibraltar. Ainsi, l’affiliation et les campagnes offline de William Hill étaient gérés depuis Tel Aviv et le projet n’a pas plus à l’ensemble de la direction qui a préféré arrêter le travail quelques jours. Cet incident a entraîné une vive réaction des dirigeants de William Hill qui ont débarqué aussitôt dans les bureaux de Tel Aviv histoire de trouver une solution. Mais quelques semaines plus tard, des réductions drastiques dans le personnel ont eu lieu et William Hill ne tenait pas à se faire dicter sa loi par un groupe de contestataires.

William Hill préfère donc trouver une voie de sortie en négociant avec Playtech ses parts qu’il détient dans William Hill Online. Il faut savoir que la part de marché du jeu en ligne représente seulement 8% des revenus du groupe. En effet, William Hill engendre ses revenus principalement de ses bureaux en dur omniprésents dans le paysage anglais et il est un des bookmakers leaders outre-manche.

William Hill Casino est un des meilleurs casinos en ligne en Europe et son logiciel Playtech fait partie des plus performants bien qu’il ne propose pas de machines à sous en 3D comme Netent ou Betsoft Gaming. Depuis que la France a légalisé les jeux en ligne, William Hill ne propose désormais plus ses jeux de casinos aux joueurs résidant en France mais le fait en Italie grâce à ses licences délivrées par l’AMMS et bien entendu dans les autres pays qui ont ouvert leur marché.

La grande question suite à ce divorce entre ces deux groupes est de savoir si William Hill va se tourner vers un autre logiciel comme Microgaming, Netent, Top Game ou encore Rival pour délaisser Playtech dont sa relation doit leur rester en travers de la gorge.