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Augmentation du nombre de Belges interdit de casinos

13 novembre 2013

Le 31 octobre dernier, il a été recensé que le nombre de Belges inscrit dans les listes noires des casinos ne cesse d’augmenter. Pour une raison ou une autre, de plus en plus de Belges se retrouvent en interdiction de jouer dans les casinos terrestres ou dans les jeux en ligne. La principale raison est certainement qu’ils sont aussi de plus en plus nombreux à jouer dans les casinos, ce qui entraine forcément le nombre croissant des interdits.

Environ 235 343 Belges se retrouvent actuellement en interdiction de jouer dans les casinos ou dans les jeux en ligne. D’après les enquêteurs, ceci est dû vraisemblablement par le fait que ces dernières années, les Belges sont de plus en plus nombreux à jouer dans les casinos qu’ils dépensent de plus en plus d’argent et qu’à la fin, ils se retrouvent sans ressource et dans l’incapacité de couvrir toutes les dépenses. Mais il existe aussi d’autres raisons comme celles qui sont en relation avec la profession. En effet, les huissiers tout comme les notaires ou encore les magistrats ne sont pas autorisés à jouer aux jeux en ligne ni dans les casinos terrestres. Parmi les interdits, environ 105 000 personnes sont endettées et sont dans la difficulté de rembourser leurs dettes. Elles sont donc exclues par les établissements puisqu’elles n’arrivent pas à trouver un plan de remboursement. D’autre part, 17 000 Belges ont demandé de par leur propre gré de ne plus jouer dans les casinos, pour une raison ou une autre. Le reste se trouve dans une situation d’interdiction sur ordre judiciaire.

Rappelons que jouer dans un casino est parmi les divertissements de prédilection en Belgique. Mais c’est surtout par la venue des jeux en ligne que le nombre de joueurs dans le pays s’est fortement accru et les casinos légaux en Belgique sur Internet se frottent les mains. En fait, la plupart des Belges préfèrent les casinos en ligne aux établissements terrestres parce qu’ils leur permettent de ne pas bouger de chez eux tout en jouissant de jeux dont l’interface et le graphique sont impressionnants. Les casinos belges n’ont aucune difficulté à s’aligner à ceux des autres grands pays comme ceux de l’Europe ou de l’Amérique. Les casinos en ligne sont bien sûr réglementés par la Commission des Jeux de Hasard, un plus pour ces casinos qui sont plus sérieux. La plupart proposent tous des jeux de casino comme le black jack, la roulette, les machines à sous…D’ailleurs, le succès du live casino s’explique par le fait que les joueurs peuvent accéder à un vrai casino sans bouger de chez soi comme c’est le cas sur Lucky31 Casino ou Fairway Casino.

Quoi qu’il en soit, les chiffres sortis dernièrement sont plus ou moins alarmants et ils parlent d’eux-mêmes. Ils ont été donnés par la Commission des jeux de hasard, dévoilés par Het Laatste Nieuws. Malgré cela, le journal n’a pas manqué de rappeler que la crise n’a pas vraiment touché le secteur des casinos en Belgique. Un grand changement a été tout de même observé car les joueurs de casinos en ligne deviennent de plus en plus féminins avec un milliard joué en une année. En Belgique, un joueur sur 4 est une femme. On a pu constater que les femmes préfèrent de plus en plus rester chez elles pour jouer plutôt que de se déplacer dans un établissement.

La Belgique contre les casinos en ligne illégaux

19 juin 2013

Les pays européens qui ont légalisé le marché des jeux d’argent en ligne ont dû par la même occasion créer des commissions chargées de surveiller les opérateurs de jeux. Durant des années les sites illégaux ont proliféré et il a fallu mettre rigoureusement de l’ordre. Ainsi, chaque commission a défini un cahier des charges auquel les opérateurs qui souhaitent intégrer le marché doivent scrupuleusement répondre. En France, l’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux d’Argent en Ligne) est une autorité administrative indépendante qui a pour missions principales de délivrer les agréments aux opérateurs, protéger les joueurs contre les risques d’addiction, lutter contre les sites illégaux et le blanchiment d’argent.

Chez nos voisins belges, c’est la Commission de Jeux de Hasard Belge qui doit réglementer les jeux d’argent sur internet. Les opérateurs de jeux qui souhaitent intégrer le marché belge doivent adresser leur demande auprès de cette commission qui est la seule habilitée à délivrer les agréments. Avec la licence en poche, ils peuvent donc occuper le marché en toute légalité.

Depuis janvier 2012, la Commission de Jeux de Hasard Belge, l’ISPA (organisation des fournisseurs internet de Belgique) et la Fedelfin (Fédération belge du secteur financier) ont signé un protocole qui leur permet de bloquer les sites illégaux. Leur nombre n’a fait qu’augmenter et ils sont aujourd’hui 74 à être entrés dans la liste noire, la Black List. Tous ces sites sont donc inaccessibles aux joueurs et les 5 derniers sites à avoir connu le même sort sont : Grand Luxe, City Club, Royal Casino, Mona Casino et Betvictor. Outre l’interdiction d’opérer sur le sol belge, ces sites encourent une amende pouvant atteindre 100 000 euros.

Les opérateurs de sites illégaux ne sont pas les seuls à être surveillés et poursuivis en cas de fraude. Ils risquent effectivement des amendes certes moins élevées, mais pouvant tout de même s’élever à 25 000 euros. En prenant de telles mesures, la Belgique espère dissuader les sites illégaux qui occupent le marché et montrer que la Commission de Jeux de Hasard Belge continuera sa lutte. Bien entendu, les joueurs belges ont toujours la possibilité de se rendre sur des sites autorisés qui sont répertoriés dans la White List.

Belgique: Succès pour les opérateurs de jeux en ligne

3 mars 2013

Depuis la légalisation des jeux d’argent et de hasard en ligne en juin 2010, certains opérateurs ont réussi à intégrer le marché français. Malgré la multitude de demandes très peu ont pu obtenir les licences délivrées par l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (Arjel) ce qui a entrainé un mouvement de mécontentement de la part des nombreux postulants. Une fois l’agrément obtenu, les opérateurs des jeux sur internet peuvent en toute légalité proposer des paris sportifs, hippiques et des jeux de poker. En plus de 2 ans d’exercice, l’Arjel a délivré ses licences au compte gouttes, et leur nombre dépasse de peu la vingtaine. Cette autorité administrative indépendante préfère jouer la carte de la prudence et vérifier que les demandeurs remplissent parfaitement le cahier des charges avant de leur donner l’autorisation d’exercer.

Chez nos voisins belges, la position de la Commission des Jeux de Hasard (AJH) est beaucoup moins stricte. Elle délivre des licences aux casinos en durs tout comme aux virtuels, et contrôle les exploitants. Toutefois, elle accorde beaucoup plus d’agréments, notamment aux opérateurs européens qui se sont vus accorder des licences F+ relatifs aux paris sportifs et des licences A+relatifs aux jeux de casino. Malgré tout, l’AJH reste vigilante et veille à ce que le marché des jeux en ligne ne soit pas occupé par des opérateurs illégaux. Certains se sont risqués à proposer leurs jeux sans autorisation et ont dû s’acquitter d’une amende de 10 000 euros. L’AJH a donc sa propre Black List dans laquelle elle répertorie les sites interdits d’exercice sur le sol belge et qui sont aujourd’hui au nombre de 45. Elle n’hésite pas également à sanctionner ceux qui ne respectent pas les règles qu’elle a imposées.

Les opérateurs de jeux européens sont très satisfaits d’avoir pu intégrer le marché belge qui est non seulement attrayant de par le nombre important de joueurs, mais également du fait de sa fiscalité beaucoup plus attrayante que dans l’hexagone. La Belgique risque d’attirer encore beaucoup de nouveaux opérateurs de sites de jeux en ligne qui veulent à tout prix intégrer ce marché très porteur. D’ailleurs, la Belgique autorise les jeux de casinos en ligne à partir du moment que l’opérateur est lié à un casino terrestre. En effet, il suffit qu’un casino en dur s’allie à un opérateur en ligne pour faire une demande de licence auprès de la Commission des Jeux de Hasard et mettre à disposition des joueurs des machines à sous ou jeux de tables ou de cartes (live roulette, baccarat, blackjack).

Possible retrait de la licence pour le casino de Bruxelles

3 novembre 2012
Tout va mal pour le Casino de Bruxelles ces derniers temps, sans doute à cause de nombreux facteurs dont la nouvelle loi anti tabac qui interdit les joueurs de fumer dans les casinos. Ainsi ces derniers doivent quitter leurs machines favorites pour aller au fumoir afin de répondre à l’appel de la nicotine. En général, il était impossible d’arracher les gros joueurs de leurs chaises car ils étaient hypnotisés devant les machines en fumant une bonne cigarette espérant bien sûr décrocher le jackpot, mais depuis l’application de la loi sur l’interdiction de fumer, ces gros joueurs passent plus de temps au fumoir que devant les machines de jeux. Ainsi; les recettes ont plongé considérablement. Il y a aussi l’incontournable crise mondiale qui a un impact sur le mode de jeux de joueurs. Mais outre ces deux causes qui ont fait couler le casino de Bruxelles, la direction a fait une erreur fatale en s’inspirant du casino d’Amsterdam pour  jauger la capacité du casino. En effet; ce sont deux pays qui ont deux populations différentes, et cette option qui n’a pas été étudiée a causé une baisse en flèche de la fréquentation du casino de Bruxelles: De plus; le casino débourse annuellement plus de 800 000 euros de taxes, soit 44%  de son chiffre d’affaire en plus d’un loyer hors de prix alors que la salle est quasiment vide la plupart du temps.

Comme presque tous les casinos Belges, le casino de Bruxelles est financièrement dans un état critique, notons qu’il affiche une perte estimée à 80 millions d’euros. C’est pourquoi la commission des jeux de hasard belge à envoyé une lettre aux responsables de ce casino pour leur imposer de présenter des mesures concrètes pour redresser leur chiffre d’affaires au rouge jusqu’au 07 novembre prochain: Dans le cas contraire; le casino risque de se voir retirer sa licence de jeu. Il faut dire que le plan échafaudé dernièrement par la direction qui s’agissait de fermer la salle de spectacle et le restaurant panoramique, ainsi que le licenciement de 150 employés a donné ses fruits :  la direction prévoit une perte de 2 millions d’euros cette année contre 10,5 millions d’euros l’année dernière, une très nette amélioration mais ce n’est pas suffisant pour remédier à la difficulté financière de ce casino. Il va falloir que les actionnaires s’activent au maximum jusqu’à la date fixée par la commission des jeux afin de garder sa licence de jeux.

Le casino de Bruxelles ou Viage est dans une situation difficile en ces temps, et son sort est entre les mains de ses dirigeants: Ils doivent convaincre les commissions des jeux avec une solution à ce grand problème financier pour que ces derniers ne retirent pas leur licence de jeux: Attendons donc le verdict du 07 novembre prochain pour connaître le sort du casino belge.

Les casinos de Wallonie (Belgique) affichent des pertes

25 octobre 2012

L’effet de la crise financière internationale touche également le monde des jeux. Les casinos dans le monde se voient une diminution des profits, certains connaissent même des pertes exorbitantes en ce jour. À Las Vegas, en France ou en Belgique les casinos se trouvent dans des situations critiques qui ne laissent pas passer des discussions et des débats. Tels sont les cas des casinos wallons qui spécifient une chute financière successive depuis l’année 2009 jusqu’à l’année dernière. En effet, les casinos Chaudfontaine, Spa, Namur et Dinant ont connu une perte relevée à 1,1 million d’euros en 2009, 1,5 million l’année 2010 et un maximum de 2,2 millions d’euros l’année 2011. Le montant de l’impôt à payer l’année dernière s’élevait jusqu’à 11,6 millions d’euros.  Cette situation n’est pas vraiment bénéfique pour ces derniers.

Les informations précisent également que les pourboires ont connu une baisse de 3,5millions d’euros. Si en 2005, les impôts à payer étaient de 6,9 millions d’euros, aujourd’hui, on s’aperçoit que les casinos payent presque le double de ce montant. À cet effet, les directeurs des casinos n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme suite à cette augmentation accentuée des taxes et des impôts.
Si les casinos belges perdent tant, plusieurs clients ou habitués trouvent également que l’interdiction de fumer dans les salles de jeux ne profite pas à cette situation. Et encore, la compétition qu’affichent les jeux en ligne enfonce de plus en plus cette situation vers un état périlleux.

Cette situation reflète le déficit structurel que subissent ces 4 casinos. Qui sont les responsables ? L’État par le biais de ses taxes ou de ses impôts ? À qui bénéficient les taxes et les impôts soutirés par l’État ? Une situation qui pousse Emmanuel Mewissen à dire : « La situation reste extrêmement périlleuse pour les casinos belges, surtout pour les casinos wallons et bruxellois » et il ajoute : «Nos chiffres d’affaires continuent d’être corrects, mais nous avons une masse de personnel que nous devons rémunérer avec de l’argent qui est déjà taxé à 44 %. Ce n’est plus possible ».

Cela démontre une volonté de continuer dans un sens, mais également un appel aux autorités par rapport à cette décision d’augmentation des impôts. Il est normal qu’un casino fasse des bénéfices considérables, toutefois cela pourrait entrainer un découragement au niveau des entrepreneurs et des investisseurs. C’est une question à traiter minutieusement avec réflexion. Le personnel doit être payé selon les termes du contrat alors que les directeurs se trouvent dans une situation où le bénéfice n’est plus au rendez-vous. Les taxes et les impôts de l’État contribuent également au renflouage des déficits de la caisse nationale pour faire face à la crise. Qui doit payer pour la crise ?

Les salles de jeux et les casinos ? Dans cette circonstance, beaucoup se découragent et restent démotivés par rapport à la décision de l’État. D’un autre côté, si cela peut sauver le pays de la crise et que ça ne met pas en péril la majorité, cela fait partie des solutions.

Inquiétude des casinos belges

14 mai 2012

Casinos terrestres Belges en difficulté

Depuis le 1er juillet 2011, il est formellement interdit de fumer dans des lieux publics en Belgique. Cette loi a eu un impact conséquent sur les établissements de jeux qui ont vu leur chiffre d’affaire diminuer brusquement. En effet, il est difficile pour les fumeurs d’arrêter leur partie pour aller fumer à l’extérieur du casino. Les joueurs adeptes de la cigarette ressentent beaucoup de plaisir à réunir le jeu et la cigarette, et ont du mal à les dissocier. C’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux  à déserter les maisons de jeux.

Loi anti tabac dans les casinos Belges

Les casinos belges doivent donc subir cette loi anti-tabac qui leur cause un grand préjudice. Cette mesure a précipité les établissements de jeux dans leur chute, d’autant plus qu’ils sont déjà victimes d’une crise persistante et d’un désintérêt pour les jeux traditionnels et le poker. Le Casino de Dinant en est l’exemple même. Lorsqu’en 2008, le Groupe Partouche rachète cette maison de jeux, il a comme objectif de la redynamiser. De gros investissements sont alors investis, et l’établissement attire de nouveau les joueurs. Pourtant, l’engouement sera de courte durée et les dirigeants du casino ont dû prendre des mesures radicales pour sauver leur établissement. Ils ont eu la lourde tâche de licencier 16 emplois en l’espace de deux ans et il semblerait que 8 emplois soient de nouveau menacés. La SETca (Syndicats des employés, techniciens et cadres de la FGTB), s’inquiète du vent d’incertitude qui plane sur le personnel des casinos. Tout cela crée une ambiance morose au sein des maisons de jeux. Elle estime que les dirigeants des casinos devraient mettre en place un système de réduction de temps de travail afin d’éviter les licenciements.

Tous les établissements de jeux belges se trouvent dans la même situation que le Casino de Dinant. C’est notamment le cas du Casino de Namur qui a été contraint de diminuer son personnel. Même si ces licenciements sont le fait de départs volontaires et de départs en retraite, il semblerait que la prochaine vague concerne des licenciements imposés.