Chez nos voisins belges, la position de la Commission des Jeux de Hasard (AJH) est beaucoup moins stricte. Elle délivre des licences aux casinos en durs tout comme aux virtuels, et contrôle les exploitants. Toutefois, elle accorde beaucoup plus d’agréments, notamment aux opérateurs européens qui se sont vus accorder des licences F+ relatifs aux paris sportifs et des licences A+relatifs aux jeux de casino. Malgré tout, l’AJH reste vigilante et veille à ce que le marché des jeux en ligne ne soit pas occupé par des opérateurs illégaux. Certains se sont risqués à proposer leurs jeux sans autorisation et ont dû s’acquitter d’une amende de 10 000 euros. L’AJH a donc sa propre Black List dans laquelle elle répertorie les sites interdits d’exercice sur le sol belge et qui sont aujourd’hui au nombre de 45. Elle n’hésite pas également à sanctionner ceux qui ne respectent pas les règles qu’elle a imposées.
Les opérateurs de jeux européens sont très satisfaits d’avoir pu intégrer le marché belge qui est non seulement attrayant de par le nombre important de joueurs, mais également du fait de sa fiscalité beaucoup plus attrayante que dans l’hexagone. La Belgique risque d’attirer encore beaucoup de nouveaux opérateurs de sites de jeux en ligne qui veulent à tout prix intégrer ce marché très porteur. D’ailleurs, la Belgique autorise les jeux de casinos en ligne à partir du moment que l’opérateur est lié à un casino terrestre. En effet, il suffit qu’un casino en dur s’allie à un opérateur en ligne pour faire une demande de licence auprès de la Commission des Jeux de Hasard et mettre à disposition des joueurs des machines à sous ou jeux de tables ou de cartes (live roulette, baccarat, blackjack).