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Arjel présente son bilan du premier trimestre 2012

12 mai 2012

 ARJEL

A partir de données transmises par les opérateurs de jeux en ligne agréés, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel) dresse le bilan du premier trimestre 2012. Il en ressort que 1,3 million de comptes joueurs a été actif. 55 % des comptes joueurs sont des joueurs  de moins de 35 ans contrairement au premier trimestre 2011 où ils étaient 61 %.

Poker en ligne

Le secteur du poker est mitigé : les tournois enregistrent des chiffres encourageants avec une progression de 26 % des droits d’entrée au regard du premier trimestre 2011. En revanche, le cash-game affiche une baisse de 5 %. Le taux de fréquentation des 18-24 ans a le plus baissé puisqu’il affiche une perte de 20 %.

Paris sportifs

Les paris sportifs : les montants des mises enregistrent une hausse de 14 %. Le nombre de paris à quant à lui atteint les 29 millions. Deux événements de grande envergure ont permis cette augmentation : en football, il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations et en handball ce sont les championnats d’Europe. Le football et le tennis restent tout de même les sports préférés des joueurs.
La tranche des 18-24 ans a baissé de 44 % alors que celle des 25-34 ans est en augmentation (26 000 comptes joueurs actifs).
Les joueurs sont principalement originaires des Bouches-du-Rhône, de Paris et du Nord. Ils sont 61 % à miser moins de 100 euros par trimestre alors qu’ils étaient 67 % au premier trimestre 2011. En revanche, ils sont 5 % de plus à miser entre 100 et 3 000 euros.

Turf

Les paris hippiques : les chiffres sont à la hausse avec des mises de 13 %. Cette augmentation concerne la tranche des 35-54 ans. Cette ascension est le fait de la multiplication des courses étrangères (Emirats Arabes Unis, Afrique du Sud…).
Les départements qui comptent le plus grand nombre de joueurs sont le Nord, le Pas-de-Calais et les Bouches du Rhône.
Les mises moyennes sont semblables à celles de 2011, de l’ordre de 144 euros. Par contre le nombre de comptes joueurs ayant misé plus de 50 000 euros est de 239 alors qu’il était de 201.

Dès l’ouverture du marché des jeux en ligne, les opérateurs ont investi massivement dans le marketing, mais il semble à présent que les dépenses soient stables et ne dépassent pas les 20 millions d’euros par mois. Les dépenses consacrées aux médias sont en baisse de 44 %.

Jeux en ligne: La France et la Grande-Bretagne s’unissent

10 mai 2012

L’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en 2010 a entrainé d’importants bouleversements dans le monde des jeux.  De très nombreux sites ont aussitôt vu le jour et le marché s’est retrouvé complètement submergé. C’est la raison pour laquelle il fallait de toute urgence mettre en place une autorité administrative indépendante qui devait régulariser le secteur des jeux sur internet. C’est ainsi que les autorités françaises ont décidé de créer une Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel). Ses missions sont variées : elle doit délivrer des agréments aux opérateurs qui respectent scrupuleusement le cahier des charges, livrer bataille aux sites illégaux, lutter contre le blanchiment d’argent, et de veiller à ce que les joueurs ne tombent pas dans l’addiction.
D’autres pays européens ont crée de leur côté des organisations similaires. C’est notamment le cas de la Grande-Bretagne qui a mise en place la United Kingdom Gambling Commission.

Depuis le 5 avril dernier, la France et la Grande-bretagne ont décidé de collaborer en partageant leur expérience et leur compétence,  afin d’établir un cadre législatif. Cette mesure semble tout à fait nécessaire puisque l’ouverture des frontières, et par conséquent des jeux d’argent en ligne, se devait d’aboutir à une législation similaire des deux côtés de la Manche. A présent, les joueurs peuvent se déplacer en toute sécurité et dans un cadre parfaitement réglementé.

Cette association de deux pays européens fait déjà grand bruit et devrait prochainement conduire à de nouveaux accords avec d’autres pays membres, ce qui réjouit la Commission Européenne. Le mois de mai devrait rassembler à Budapest plusieurs régulateurs de la communauté européenne qui devraient échanger sur les jeux d’argent sur internet. Cette réunion sera à coup sûr enrichissante pour tous les participants et devrait déboucher sur une connaissance plus approfondie du marché.

Les enjeux financiers sont tellement considérables qu’il est fort à parier que les accords entre les pays membres de la Communauté Européenne se développent rapidement.

Les casinos terrestres français se refont une santé

5 octobre 2011
Les établissements de jeux ont connu de longues années de vache maigre, en raison des mesures drastiques qui leur ont été imposés telles que l’interdiction de fumer dans les lieux publics, mais aussi en raison d’un climat de crise persistante. A cela s’est ajoutée en juin 2011 l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne qui a causé un lourd préjudice aux casinos. Pourtant, les dirigeants ont redoublé d’effort et ont investi massivement de manière à redorer leur image. Ainsi des restaurants, des salles de spectacles, des aménagements extérieurs de jeux destinés aux fumeurs, des machines à sous avec des mises minimes… ont été créés. Et contre toute attente, les maisons de jeux ont peu à peu sorti la tête de l’eau. Elles ont attiré une nouvelle clientèle peu fortunée qui n’osait pas fréquenter ces établissements. Les PDG des grands groupes, tels que Joa ou Tranchant affirment à présent que leurs établissements de jeux affichent des résultats en hausse. Ces résultats encourageants permettent donc de relancer des projets qui sont en attente depuis quelques années.

C’est notamment le cas de la région Paca. Cette région comprend le plus grand nombre de casinos implantés en France. Parmi ses 19 établissements de jeux, trois se sont même placés dans les 10 premières places des maisons de jeux les plus rentables. C’est ce regain pour les jeux qui a donc permis de remettre sur pied certains projets. Ainsi, La Ciotat a repris la construction d’un établissement de jeux.
Les pouvoirs publics se frottent les mains car la création de ces établissements de jeux entraine le versement de la moitié des gains à l’Etat et 15 % à la municipalité. Ces sommes élevées permettent de renflouer les caisses de l’Etat, c’est pourquoi les projets de construction sont accueillis avec un certain enthousiasme. Le Var se situe dans la même situation puisque la création d’établissements de jeux à Sanary, Seyne et Fréjus sont sur le point de voir le jour.