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Casinos bas normands : La crise frappe fort

11 février 2014
On le sait tous, en ce moment, la crise frappe très fort sur le secteur des casinos, mais les 13 casinos bas normands ont particulièrement connu une forte baisse dans leurs activités pendant l’année 2013. La crise est de plus en plus forte et dégrade carrément la raison d’être des casinos. Actuellement, ces établissements travaillent fort sur la restauration et les animations pour survivre et pour compenser les pertes.

D’après les résultats de l’exercice 2013 qui a été clôturé le 31 octobre, ce sont les casinos du Sud-Manche qui ont été le plus frappés par la crise. Une baisse de 8,85% pour Granville et de 8% pour Saint-Pair. De plus, les chiffres de la fin de l’année 2013 et du début 2014 ne sont pas du tout encourageants : une baisse de 20%. Selon Laurent Lenoir, ces derniers temps, les joueurs ont tendance à venir moins souvent et à rester moins longtemps. Cependant, on a pu constater que les petits casinos qui disposent par exemple de 75 machines s’en sortent beaucoup mieux que les grands casinos aux 350 machines. On peut citer, en guise d’exemple, le casino à 3 tables de Saint-Aubin-sur-Mer, d’Agon-Coutainville ou encore celui d’Houlgate. Tous les opérateurs et les dirigeants de ces casinos se tracassent actuellement pour trouver la solution idéale pour sortir de l’impasse puisque la crise a déjà duré 7 ans. Ainsi, il est vraiment difficile de compenser les pertes accumulées depuis 2007, une baisse de presque 22%. Pour François Bletel, la solution serait peut-être de créer un environnement plus convivial pour fidéliser les clients ou encore de réduire les dépenses et les charges en revoyant aussi le marketing. En revanche, pour Stéphane Gilquin qui est le directeur du casino de Cabourg, il se penche plutôt aux activités « hors jeux », c’est-à-dire en mettant plus en avant la restauration qui est d’ailleurs un grand atout pour lui puisque son restaurant a une vue sur la mer. Il préfère ainsi miser sur ses 40000 couverts et sa vue panoramique pour faire survivre son casino. Sans mentir, il a voué qu’en août 2013, l’établissement a eu les visites de 1000 personnes qui y ont seulement pris du bon temps sans jouer.

Et pour sortir de cette crise persistante, ces casinos n’hésitent pas à pointer du doigt les coupables. François Bletel n’a pas manqué de dire que la taxation de l’État doit maintenant changer. Le directeur du casino de Cherbourg, quant à lui, dénonce le contrôle à l’entrée du casino qui fait que dès qu’une personne d’un groupe n’a pas son papier d’identité, tout le groupe doit partir. Selon Stéphane Jilquin, le vrai coupable s’appelle la Française des jeux. Pour cette dernière, en effet, il suffit de 3 semaines pour qu’elle ait l’autorisation de lancer un nouveau jeu. Or, pour ces petits casinos bas normands, il faut presque un an et demi pour lancer le jeu la Bataille. Et le pire, c’est que ce sont les villes elles-mêmes qui en souffrent parce que les casinos y versent 15% de leur produit brut des jeux. Selon le maire de Deauville, en 2013, seulement 5,8 millions ont été perçus par la ville alors qu’en ses beaux jours, elle a déjà connu 8,2 millions via les casinos seulement.

Cambodge : capitale des jeux de casino

14 février 2013
En Asie, les casinos se sont multipliés de manière importante (lire article Casinos: l’Asie face à ses contradictions). En réalité, c’est l’attrait des touristes pour les établissements de jeux qui a engendré une telle augmentation, et notamment les habitants des pays voisins. En effet, eux-aussi disposent de nombreux casinos dans leur propre  pays mais ils ne sont accessibles que pour les étrangers et radicalement interdits aux locaux. C’est la raison pour laquelle ils n’ont d’autres choix que de se rendre dans les pays étrangers pour assouvir leur passion.

Macao a ainsi réussi  à occuper la première place mondiale des jeux d’argent et, par la même occasion, à détrôner Las Vegas. Cette ancienne colonie portugaise qui est le seul territoire à autoriser les jeux d’argent a ainsi pu empocher près de 38 milliards de dollars l’an dernier. Les étrangers peuvent y dépenser tout leur argent dans des complexes de plus en plus prestigieux.

Le Cambodge occupe la seconde place des jeux d’argent en Asie. Avec sa vingtaine d’établissements de jeux terrestres, il attire des étrangers de plus en plus nombreux et se réjouit d’atteindre des recettes pouvant dépasser les 12 millions de dollars. Le Naga World, ce complexe de jeux pharaonique bénéficie d’une renommée mondiale et réussit à dépasser certains établissements de jeux. Les joueurs qui viennent tenter leur chance appartiennent à des classes économiques aussi bien modestes qui misent des sommes minimes, qu’à des joueurs VIP qui sont près à dépenser de véritables fortunes. Le Cambodge est tout à fait conscient de l’engouement des touristes pour les jeux et espère développer cette activité dans un futur proche. Il a d’ores et déjà installé des casinos le long de la frontière qui le sépare du Vietnam(lire article Les casinos au secours du Cambodge) , à Poipet et à Bavet, ce qui lui permet d’attirer beaucoup de joueurs Vietnamiens.

Les investisseurs pourraient se bousculer pour s’installer dans ce pays qui risquerait peut-être de voler la vedette à Macao. Le gouvernement cambodgien souhaite mettre l’accent sur les jeux sans risquer de mettre en péril ses habitants en continuant sa politique de protection en les obligeant à s’acquitter d’un droit d’entrée à 62 euros afin de limiter leurs entrées dans ces établissements de jeux.

Casinos: l’Asie face à ses contradictions

11 février 2013

En matière de jeux, l’Asie applique une politique tout en contradiction. Si l’on prend le Vietnam, ce pays compte sept casinos terrestres qui ont engendré l’an dernier près de 54 millions d’euros de recettes fiscales. Mais ce qui est surprenant, c’est que ces établissements de jeux ne sont ouverts qu’aux étrangers qui affluent en masse pour tenter leur chance. Les Vietnamiens qui sont de grands amateurs de jeux n’ont donc d’autres choix que d’aller assouvir leur passion chez leur voisin, le Cambodge. Ce dernier applique une politique identique pour sa population, ce qui conduit les cambodgiens à se rendre au Vietnam.

Singapour a trouvé une manière totalement nouvelle pour dissuader la classe moyenne à dépenser son argent dans l’un des nombreux établissements de jeux que compte ce pays. Certes il n’interdit pas l’entrée de ses casinos à la population locale, mais les contraints de s’acquitter d’un droit d’entrée de l’ordre de 60 euros. Seules les personnes qui bénéficient d’une aide sociale, les chômeurs ainsi que les propriétaires des entreprises qui ont déposé le bilan ne peuvent pas pénétrer dans les maisons de jeux. Le contrôle qui se fait à l’entrée est si rigoureux que personne ne peut passer au travers ce qui satisfait le gouvernement qui souhaite protéger sa population des risques d’addiction et de toutes les conséquences que cela entraine. Singapour est tout à fait conscient de l’engouement de ses habitants pour les jeux d’argent, et l’augmentation du nombre de ses établissements de jeux qui ont généré pour la seule année 2011 environ 5 milliards de dollars, présente un danger non négligeable.
Ces pays affirment vouloir avant tout préserver les joueurs locaux pour ne pas qu’ils tombent dans l’addiction de manière à protéger des familles entières qui risqueraient d’être brisées. Mais peut-on vraiment croire cela lorsque l’on sait pertinemment que les amateurs de jeux n’hésiteront pas à se rendre dans des casinos clandestins ou dans les pays voisins pour assouvir leur passion ?

Macao, ancienne colonie portugaise, est le seul territoire chinois qui autorise les jeux d’argent. En quelques années, il a réussi à détrôner Las Vegas en empochant près de 38 milliards de dollars en 2012. Les joueurs des pays voisins affluent en masse d’années en années pour dépenser leur argent dans les nombreux casinos de luxe que compte Macao. Ce phénomène risque de s’amplifier encore si les autorisations des jeux ne sont pas étendues aux habitants locaux des pays alentours.

A qui doit revenir la taxe sur les casinos terrestres francais?

24 septembre 2012

Les casinos sont de véritables mannes financières pour les communes. Elles bénéficient de deux types de prélèvement : un prélèvement progressif de 10 % prélevé par l’Etat, et un second prélèvement de 15% du produit brut des jeux après abattement de 25 %. Selon les communes, ces sommes peuvent être colossales comme c’est le cas pour Enghien-les-bains qui empoche 30 millions d’euros par an.

Le Député de la première circonscription du Finistère et Président de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, estime que le prélèvement des jeux ne devrait pas rentrer uniquement dans les caisses des communes mais aux intercommunalités. Cette annonce a entrainé une très vive polémique à laquelle l’intéressé s’est empressé de s’expliquer. Selon lui, les clients des casinos ne sont pas que des habitants des alentours, mais ce sont en majorité des touristes. C’est la raison pour laquelle les communes ne sont pas en droit de récupérer la totalité du gâteau. Jean-François Cot, Président du Syndicats des Casinos de France, considère que l’idée est plutôt intéressante. Selon lui, cela ne changera rien pour les casinos puisqu’ils devront de toutes les façons payer. De plus, cela permettrait de limiter la création de casinos qui pourraient considérablement nuire aux établissements déjà implantés. Les casinos ne se portent déjà pas très bien en raison de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la crise et les sites de casinos en ligne, et il faut au maximum les protéger. Néanmoins, il y met un petit bémol : si l’argent était reversé aux intercommunalités, les casinos ne pourraient plus financer certains événements comme c’est actuellement le cas.

Christian Pennanech, le maire de Bénodet considère que tout cela n’est en réalité qu’une querelle politique de divers bords. D’après ses dires, Jean-Jacques Urvoas n’accepte pas que les Bénodetois ne votent pas pour lui. Le maire explique que la somme prélevée qui s’élève à 1,2 millions d’euros par an est investie dans le développement touristique de la commune. Si la commune ne devait plus percevoir cette somme, l’économie locale s’en trouverait affectée.

Inquiétude des casinos belges

14 mai 2012

Casinos terrestres Belges en difficulté

Depuis le 1er juillet 2011, il est formellement interdit de fumer dans des lieux publics en Belgique. Cette loi a eu un impact conséquent sur les établissements de jeux qui ont vu leur chiffre d’affaire diminuer brusquement. En effet, il est difficile pour les fumeurs d’arrêter leur partie pour aller fumer à l’extérieur du casino. Les joueurs adeptes de la cigarette ressentent beaucoup de plaisir à réunir le jeu et la cigarette, et ont du mal à les dissocier. C’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux  à déserter les maisons de jeux.

Loi anti tabac dans les casinos Belges

Les casinos belges doivent donc subir cette loi anti-tabac qui leur cause un grand préjudice. Cette mesure a précipité les établissements de jeux dans leur chute, d’autant plus qu’ils sont déjà victimes d’une crise persistante et d’un désintérêt pour les jeux traditionnels et le poker. Le Casino de Dinant en est l’exemple même. Lorsqu’en 2008, le Groupe Partouche rachète cette maison de jeux, il a comme objectif de la redynamiser. De gros investissements sont alors investis, et l’établissement attire de nouveau les joueurs. Pourtant, l’engouement sera de courte durée et les dirigeants du casino ont dû prendre des mesures radicales pour sauver leur établissement. Ils ont eu la lourde tâche de licencier 16 emplois en l’espace de deux ans et il semblerait que 8 emplois soient de nouveau menacés. La SETca (Syndicats des employés, techniciens et cadres de la FGTB), s’inquiète du vent d’incertitude qui plane sur le personnel des casinos. Tout cela crée une ambiance morose au sein des maisons de jeux. Elle estime que les dirigeants des casinos devraient mettre en place un système de réduction de temps de travail afin d’éviter les licenciements.

Tous les établissements de jeux belges se trouvent dans la même situation que le Casino de Dinant. C’est notamment le cas du Casino de Namur qui a été contraint de diminuer son personnel. Même si ces licenciements sont le fait de départs volontaires et de départs en retraite, il semblerait que la prochaine vague concerne des licenciements imposés.