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Groupe Partouche se sépare de ses casinos belges

20 janvier 2014

 

Depuis septembre dernier, le groupe Partouche fait de plus en plus d’efforts pour sortir du surendettement. Le groupe s’est résolu à vendre une fois de plus une de ses propriétés qui est le casino belge de Dinant ainsi qu’un ensemble immobilier se trouvant aux États-Unis. Grâce à cette vente, le groupe à gagné 12,5 millions d’euros, une somme qui, selon lui, pourrait alléger considérablement ses dettes.

Cette vente fait partie du programme de désinvestissement réalisé par le groupe Partouche qui connait de graves problèmes financiers depuis quelques mois déjà. Ce fut un véritable coup dur pour le groupe parce que le 30 septembre dernier, il était placé sous une procédure de sauvegarde, survenu entre autres parce que ses créanciers ont refusé de réaménager ses dettes, aux environs de 233,7 millions d’euros. Le montant de la vente est considérable, une somme de 12,5 millions d’euros avec laquelle, Partouche compte régler ses dettes. En novembre dernier, rappelons que Partouche a déjà vendu le casino belge de Knokke ainsi que des actifs immobiliers qui se trouvaient en Espagne et en France. Le groupe a pu réunir 26 millions d’euros grâce à cette vente. Fabrice Paire, président du directoire du groupe, avait expliqué à l’AFP que le plan de sauvegarde ne veut pas forcément dire plan de cessions, mais que ces cessions étaient « un effet collatéral » du plan de sauvegarde. Rappelons que le chiffre d’affaires de Partouche avait chuté avec une baisse de 3,2% sur le dernier exercice, soit à 436,2 millions d’euros. Et les cessions ont commencé à se succéder. Mais Fabrice Paire n’a pas manqué de mentionner qu’en 2008, le groupe avait déjà affirmé qu’il allait se séparer de certains actifs non stratégiques entre autres des fonds et des murs d’hôtels.

Le casino de Dinant a été finalement vendu à 10,75 millions d’euros. Pour l’année 2013, ce casino avait réalisé un produit brut de jeux de 6,2 millions d’euros. Partouche a confirmé que son site Partouche.be est également lié à la transaction. Quant à l’ensemble immobilier Reno aux États-Unis, il a été cédé pour 2,2 millions de dollars, une belle affaire selon Fabrice Paire puisque ces murs sont restés inexploités depuis 10 ans.

Le président a également affirmé qu’en France, à Juan-les-Pins, à Lyon et à Divonne-les-Bains, il y aussi des murs et des fonds de 3 hôtels dont il souhaite se séparer. Il semble qu’une perspective d’étalement de la dette sur 10 ans est en vue, pour redonner du souffle au groupe, comme l’avait dit M. Paire. Nombreux sont les investisseurs et les acquéreurs qui attendent comment cette affaire Partouche va se finir. Le groupe se montre, tout de même, satisfait et plein d’espoir en ayant reçu l’autorisation d’expérimenter le jeu de Bingo à Pasino, à Aix-en-Provence, par le ministre de l’Intérieur. Ce sera, sans aucun doute, une belle perspective pour Partouche, de commencer sur une nouvelle base surtout au niveau de l’offre de jeux dans ses casinos. Rien n’est encore sûr, mais ça reste tout de même une lueur d’espoir pour le groupe.

Les casinos belges tirent la sonnette d’alarme

7 janvier 2014

La situation financière des casinos français est en constante diminution depuis ces cinq dernières années. Les établissements terrestres redoublent pourtant de vigilance pour maintenir leur activité mais trop d’événements leur ont causé un lourd préjudice (interdiction de fumer dans les lieux publics, contrôle d’identité à l’entrée des établissements, légalisation des jeux en ligne, crise…). Chez nos voisins belges le constat est similaire. Les neuf casinos (quatre casinos installés en Flandre, les quatre autres en Wallonie et celui de Bruxelles) enregistrent une baisse du taux de fréquentation de l’ordre de 20 % en l’espace de seulement cinq ans. Le casino de Bruxelles qui est le plus gros établissement de Belgique n’a jamais réussi à être bénéficiaire. Depuis sa création en 2006, ce casino a accumulé les pertes qui atteignent aujourd’hui les 80 millions d’euros.

Devant ce constat inquiétant, le groupe Partouche a fait savoir qu’il se séparait de son casino de Dinant étant donné qu’il n’a pas réussi à devenir rentable. Le grand groupe français qui se trouve actuellement dans de grosses difficultés financières a pris la décision de vendre ce casino qui lui coûtait trop d’argent. Cette dernière nouvelle a de quoi inquiéter l’ensemble de la profession des jeux terrestres qui craignent pour leur avenir. Ils estiment que plusieurs facteurs les ont précipités à leur perte. Il s’agit de l’interdiction de fumer dans les établissements, la concurrence des casinos et surtout l’ouverture des jeux d’argent en ligne. Ce dernier point a été fatal pour les casinos qui ont vu leurs joueurs déserter leurs tables de jeux. Ils préfèrent jouer de chez eux à toute heure de jour comme de nuit sans être obligés de se déplacer.

Les dirigeants des casinos s’inquiètent également du taux très élevé des taxes qu’ils n’arrivent plus à s’acquitter. Ils voudraient que la législation prenne en compte leur situation et diminuent ces taxes de manière à leur permettre de sortir la tête de l’eau. Ils espèrent que cette demande sera entendue comme l’ont déjà fait certains pays de l’Union Européenne qui ont compris que les casinos terrestres peinent aujourd’hui à maintenir leur activité et qu’il est nécessaire de leur donner un coup de pouce.

Le groupe Partouche voudrait échelonner sa dette sur une décennie

21 décembre 2013
Le groupe Partouche, numéro 2 des casinos français, accuse des pertes importantes. Alors que pendant des années le groupe a réussi à s’imposer dans le domaine des jeux et à devenir une véritable référence, ce n’est malheureusement plus le cas. L’ensemble des 49 établissements de jeux terrestres enregistrent aujourd’hui une baisse de 3,2 % du chiffre d’affaires. Devant cette situation très préoccupante, le groupe Partouche a dû prendre une décision somme toute très difficile : demander son placement en procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce de Paris. Cette nouvelle annoncée le 30 septembre dernier a fait couler beaucoup d’encre car cette pointure du monde des jeux semblait invincible. Malgré de nombreux investissements financiers réalisés pour redynamiser ses casinos, la clientèle n’a pas été au rendez-vous. Il faut reconnaitre que beaucoup de facteurs ont causé un lourd préjudice aux casinos de l’hexagone : interdiction de fumer dans les lieux publics, contrôle d’identité, crise et légalisation des jeux d’argent en ligne.

Le groupe Partouche a donc travaillé sur un plan qui lui permettrait de rembourser sa dette qui s’élève à plus de 230 millions d’euros sur une décennie et non dans les deux années à venir comme cela était stipulé.  De cette manière les échéances devraient atteindre les 23 M€ par an. Le groupe Partouche assure que ce montant de remboursement est tout à fait envisageable au regard de l’excédent brut d’exploitation qui est de 70 M€. Malgré cette bonne foi, il semblerait que tout le monde ne soit pas tout à fait d’accord. C’est le cas du fond américain Oaktree qui s’est spécialisé dans les entreprises qui se retrouvent en difficulté financière, et qui possède 38 % de la dette du groupe Partouche depuis fin 2012. Pour le moment, Oaktree ne veut pas se prononcer sur cette possibilité.

Le groupe Partouche espère que le Tribunal de Commerce de Paris acceptera sa proposition. Il est fort possible que cela soit le cas vu les enjeux financiers et humains qui sont en jeux.

Les casinos français sont dans le rouge

25 septembre 2013

Groupe Partouche dans le rougeLes casinos français n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau. Cela fait plusieurs années qu’ils peinent à reconquérir des joueurs qui se font plus rares et dont le pouvoir d’achat est en baisse. Malgré de nombreux efforts financiers pour embellir et rendre plus attractifs leurs établissements de jeux, l’exercice 2013 est en nette diminution. Le produit brut des jeux, c’est-à-dire la différence entre les mises des joueurs et les gains, autrement dit le chiffre d’affaires, avait déjà baissé de 1,8 % en 2012. Et l’année 2013 continue dans  cette lente descente avec une baisse qui atteint les 4 %.

L’ensemble de la profession des casinotiers de l’hexagone a ouvertement affiché son mécontentement et son désarroi face à cette situation très préoccupante. Début 2013, ils n’ont pas hésité à écrire au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, pour lui demander de l’aide, notamment d’aménager leurs horaires et d’exploiter de nouveaux jeux. Ils se plaignent d’une différence de traitement qui existe entre les casinotiers qui doivent expérimenter durant de longs mois de nouveaux jeux avant de pouvoir obtenir l’autorisation de les proposer à leur clientèle, et la Française des Jeux qui est autorisée à proposer ses jeux sans passer par un long circuit.

Les grands groupes de casinotiers français sont très préoccupés par leur avenir. Le groupe Partouche a enregistré pour la période de mai à juillet de cette année une baisse de 4,9 %, et le groupe Barrière une diminution de 19 % pour le seul mois de juillet. Ils sont bien conscients que la crise joue un rôle principal, mais ils considèrent également que la période du ramadan qui tombaient cette année en plein mois de juillet leur à causé un manque à gagner considérable.

On peut noter une grande amertume chez les casinotiers. Il est fort probable que le gouvernement continue à répondre favorablement à leurs demandes comme ils l’ont récemment fait en leur accordant le droit d’exploiter le jeu de cartes de la bataille. Il sait que si leur produit brut des jeux n’augmente pas rapidement, les 15 500 emplois risquent d’être menacés tout comme les prélèvements qui pourraient se retrouver en chute libre.

Casino de Chaudfontaine ferme ses tables de poker à cause de la cigarette

21 avril 2013
Au début, cette fermeture n’était qu’une simple rumeur, mais aujourd’hui c’est vraiment une réalité. Les joueurs fumeurs ne supportent pas rester sur un jeu qui peut durer plusieurs heures sans fumer. Pour la plupart des joueurs, la loi sur l’interdiction de fumer dans les casinos qui s’est appliquée au début du mois de juillet 2011 se présente comme une contrainte, car ils souhaitent être à l’aise en jouant. En effet, le poker requiert une concentration durant la phase de jeu et pour les fumeurs c’est une logique d’accompagner cette situation par des cigarettes.

Le poker est une mode qui date de 5 à 6 ans et qui reste appréciée par une multitude de personne. Malheureusement pour ce groupe, car les tables de poker à Knokke et à Dinant ont du également fermé.Le groupe Partouche a évoqué que cela est causé par l’interdiction de fumer qui fait fuir les joueurs. Lorsque l’interdiction a été appliquée en 2011, le casino a perdu à peu près 50 % de ses joueurs. Le casino décide d’arrêter et de licencier le personnel qui s’occupait des tables de poker. La rentabilité se fait rare alors que la taxation belge sur les casinos n’est pas si moindre.

Un responsable du groupe Partouche explique que les casinos ont pour objectif de produire des bénéfices et que ces derniers étaient en baisse par rapport à la loi antitabac et la taxation. Il affirme que le poker n’est une activité rentable pour les casinos en vertu des taxations actuelles. Lors du boum du poker, nombreux étaient les joueurs qui arrivaient en masse dans les casinos et à cette époque les casinos pouvaient obtenir des bénéfices.

Certains casinos essayent de survivre et d’évoluer, et d’une autre partie les autres n’agissent pas par rapport à cette situation en dégradation. Il ne faut pas oublier qu’une proposition de Loi sur les restrictions assez strictes envers les clubs est examinée en ce moment. Beaucoup de personnes pensaient que celle-ci tournerait en faveur des casinos, il est à noter que certains casinos souffrent financièrement actuellement vis-à-vis des conditions en vigueur. Il est certain que le problème devrait être vu de près par des certaines personnes qui connaissent bien le milieu afin que toutes les parties restent gagnants dans cette situation.

La situation est différente auprès du casino Spa à 26 km de Chaudfontaine, sous la gestion d’un autre propriétaire le jeu continue. Le groupe Circus laisse croire que les jeux traditionnels auront encore leurs places dans l’avenir. Il a précisé que la diminution des joueurs fumeurs touchait tous les jeux. A la différence des autres jeux, le poker nécessite un peu plus de personnel. Et pendant cette période de crise, les pourboires se font rares et le casino fait tout pour renflouer les pertes auprès des croupiers.

Cette perte est beaucoup ressentie auprès du groupe, c’est la raison pour laquelle, il espère recevoir dans quelque temps une révision au niveau de la fiscalité des casinos.

Mauvaise année pour le groupe Partouche

18 septembre 2012

L’année 2012 est une année difficile pour le Groupe Partouche. Les résultats  du troisième trimestre ont été publiés et ne sont pas à la hauteur des espérances  du Groupe.  Ainsi, le chiffre d’affaires s’élève à 112,8 millions d’euros ce qui représente une diminution de 7,7 %. Le produit brut des jeux à quant à lui baissé de 8,4 % et a atteint les 168,5 millions d’euros. Avec ces chiffres en chute, le Groupe Partouche a expliqué lors d’un communiqué, vouloir abandonner les objectifs qu’il s’était fixé pour l’année en cours.

Ces résultats en baisse ont créé la surprise. Bien que l’activité des jeux soit en baisse depuis quelques années, le Groupe Partouche a toujours essayé de se maintenir et n’a pas lésiné sur les moyens pour investir et ainsi attirer de nouveaux joueurs. Malgré tout, ces efforts n’ont pourtant pas été récompensés. Il en est de même pour toutes les autres activités telles que la restauration et les spectacles qui ont enregistrées des baisses de 5,3 %. L’activité hôtelière est elle aussi confrontée à un recul de 8,6 %, et d’après les récentes études les chiffres des prochains mois devraient être encore plus alarmants. En effet, le taux de fréquentation des touristes sur le sol français devrait considérablement diminuer. Tout cela est principalement la conséquence d’une crise mondiale qui persiste depuis ces dernières années et qui risque de perdurer encore.

La publication des chiffres du Groupe Partouche a eu des effets immédiats sur le cours de l’action en bourse qui a chuté de 7,8 % en une seule séance, pour atteindre 0,94 euro. La chute n’était pourtant pas prévisible à en croire les cours encourageants de cet été qui avaient placé l’action à 1,70 euro.

Le Groupe Partouche connait actuellement des heures difficiles. Il a déjà défrayé la chronique lors du Partouche Poker Tour qui s’est tenu début septembre à Cannes en affirmant que les 5 millions d’euros qui devaient être attribués aux gagnants ne seraient pas maintenus et revus à la baisse. A présent l’abandon des objectifs qu’il s’était fixés pour cette année lui fait une publicité peu flatteuse dont il se serait bien passé.

Le Groupe Partouche accusé de fraude fiscale

8 juin 2012

Groupe Partouche Casino

Depuis juin 2010, le marché des jeux en ligne s’est ouvert à la concurrence. Afin de régulariser le marché déjà  fortement occupé par une multitude de sites illégaux, la France a pris l’initiative de créer une autorité administrative indépendante, l’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). Cette autorité a pour mission de délivrer les licences aux opérateurs qui en font la demande en veillant à ce qu’ils suivent scrupuleusement le cahier des charges ; d’assurer la sécurité des joueurs en luttant contre l’addiction ; de lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent et les sites illégaux. A l’époque de l’ouverture des jeux d’argent sur internet, beaucoup d’opérateurs acceptent les joueurs français, ce qui est formellement interdit. Le gouvernement fait pourtant mine de ne rien voir de manière à les inciter à intégrer le marché légal, et décide même de stopper les enquêtes en cours. Mais c’est sans compter sur l’administration fiscale qui ne compte pas fermer les yeux. Après de longues vérifications, plusieurs opérateurs tels que Winamax sont donc poursuivis pour dissimulation de recettes. Le groupe Partouche est lui aussi sur la ligne de mire et est à présent suspecté de fraude fiscale.

Dès 2011 le groupe Partouche est dans le collimateur de l’administration fiscale. On l’accuse d’avoir utilisé sa filiale interactive créée en 2006 qui possède des licences de jeux à Malte et à Gibraltar, pour attirer les joueurs français et de ne pas avoir déclaré ces revenus. Face à ces accusations le Groupe Partouche affirme que ce n’est pas parce que sa filiale est implantée à l’étranger qu’elle a intégré le marché français. La Cour d’Appel est pourtant restée insensible aux arguments du Groupe Partouche et a rejeté leur demande concernant l’interdiction d’une inspection du fisc. Elle estime que le Groupe Partouche a attendu que le marché en ligne s’ouvre sur le territoire pour l’intégrer et diriger aussitôt les joueurs qui fréquentaient sa filiale implantée à l’étranger sur son site légal Partouche Gaming France. De plus, en regardant les comptes de plus près on s’aperçoit qu’en 2011 Partouche interactive a enregistré seulement 35 000 euros, alors que l’année précédente il dépassait les 4 millions d’euros.