Cette vente fait partie du programme de désinvestissement réalisé par le groupe Partouche qui connait de graves problèmes financiers depuis quelques mois déjà. Ce fut un véritable coup dur pour le groupe parce que le 30 septembre dernier, il était placé sous une procédure de sauvegarde, survenu entre autres parce que ses créanciers ont refusé de réaménager ses dettes, aux environs de 233,7 millions d’euros. Le montant de la vente est considérable, une somme de 12,5 millions d’euros avec laquelle, Partouche compte régler ses dettes. En novembre dernier, rappelons que Partouche a déjà vendu le casino belge de Knokke ainsi que des actifs immobiliers qui se trouvaient en Espagne et en France. Le groupe a pu réunir 26 millions d’euros grâce à cette vente. Fabrice Paire, président du directoire du groupe, avait expliqué à l’AFP que le plan de sauvegarde ne veut pas forcément dire plan de cessions, mais que ces cessions étaient « un effet collatéral » du plan de sauvegarde. Rappelons que le chiffre d’affaires de Partouche avait chuté avec une baisse de 3,2% sur le dernier exercice, soit à 436,2 millions d’euros. Et les cessions ont commencé à se succéder. Mais Fabrice Paire n’a pas manqué de mentionner qu’en 2008, le groupe avait déjà affirmé qu’il allait se séparer de certains actifs non stratégiques entre autres des fonds et des murs d’hôtels.
Le casino de Dinant a été finalement vendu à 10,75 millions d’euros. Pour l’année 2013, ce casino avait réalisé un produit brut de jeux de 6,2 millions d’euros. Partouche a confirmé que son site Partouche.be est également lié à la transaction. Quant à l’ensemble immobilier Reno aux États-Unis, il a été cédé pour 2,2 millions de dollars, une belle affaire selon Fabrice Paire puisque ces murs sont restés inexploités depuis 10 ans.
Le président a également affirmé qu’en France, à Juan-les-Pins, à Lyon et à Divonne-les-Bains, il y aussi des murs et des fonds de 3 hôtels dont il souhaite se séparer. Il semble qu’une perspective d’étalement de la dette sur 10 ans est en vue, pour redonner du souffle au groupe, comme l’avait dit M. Paire. Nombreux sont les investisseurs et les acquéreurs qui attendent comment cette affaire Partouche va se finir. Le groupe se montre, tout de même, satisfait et plein d’espoir en ayant reçu l’autorisation d’expérimenter le jeu de Bingo à Pasino, à Aix-en-Provence, par le ministre de l’Intérieur. Ce sera, sans aucun doute, une belle perspective pour Partouche, de commencer sur une nouvelle base surtout au niveau de l’offre de jeux dans ses casinos. Rien n’est encore sûr, mais ça reste tout de même une lueur d’espoir pour le groupe.