L’état financier des casinos n’est plus aussi florissant qu’il ne l’a été durant de longues années. Les joueurs ont changé leurs habitudes de jeux et ne se déplacent plus aussi fréquemment pour se divertir. Depuis la légalisation des jeux d’argent en ligne, les joueurs ont accès à leurs jeux favoris sans avoir à se déplacer et il ne leur suffit que de quelques minutes pour y parvenir. Même les grands groupes de casinotiers peinent à maintenir leurs établissements de jeux terrestres. Le groupe Partouche qui est le numéro 2 des casinos français, n’arrive plus à faire face et enregistre de grosses pertes. C’est pour cette raison qu’il a dû adopter des mesures radicales qui ont fait couler beaucoup d’encre. Il s’est séparé du bâtiment de l’ancien casino San Roque situé en Espagne, suivi de celui de Knokke, de Dinant puis de l’ensemble immobilier de Renno aux Etats-Unis. Malgré tout l’argent récolté, le groupe Partouche n’arrive pas à honorer sa dette qui dépasse les 230 millions d’euros.
A l’automne dernier il demande donc son placement en procédure de sauvegarde auprès du Tribunal de Commerce de Paris. Il sera fixé sur son sort d’ici un mois.Malgré toutes ces mesures draconiennes il semblerait que le groupe Partouche ait l’intention de se séparer encore de certains de ses établissements de jeux terrestres. Les bruits laissent entendre que le casino de Cabourg serait le suivant sur la liste. Cette maison de jeux enregistre des pertes de 3 millions d’euros sur une décennie. Même si l’an dernier le produit brut des jeux était de 4,7 millions d’euros, il était tout de même 5,5 % inférieur à celui de 2012. Dès 2012, le Président du Directoire du groupe Partouche avait demandé à ce casino de préparer un plan de restructuration. Aujourd’hui les chiffres inquiètent même la mairie qui n’a pas hésité à faire de gros efforts. En effet, elle a accepté que le loyer soit divisé par 4. Mais cette mesure est loin de satisfaire le directeur du casino qui considère que le montant reste tout de même très nettement supérieur à celui des établissements de jeux voisins.
Devant tout ce tapage médiatique le groupe Partouche affirme rester très confiant pour le futur. Il reconnait que pour s’acquitter d’une partie de ses dettes il a dû se séparer d’une partie de quelques uns de ses casinos mais affirme que ce ne sera certainement plus nécessaire. Cela semble être une bonne nouvelle pour le casino de Cabourg, mais le groupe Partouche laisse pourtant sous-entendre qu’il serait prêt à étudier une offre si elle venait à se présenter. Ce casino n’a donc peut-être plus que quelques mois à vivre…