Archive pour le ‘Arjel’ catégorie

Arjel: Bilan sur la légalisation du jeu en ligne

25 juin 2013

L’Arjel,  Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, a été créée il y a trois ans pour encadrer le vaste marché des jeux d’argent en ligne. La légalisation des jeux d’argent sur internet a entrainé un véritable attrait et de nombreux opérateurs ont fait les demandes pour obtenir l’agrément leur permettant de proposer leurs jeux en parfaite légalité à savoir le poker online, courses hippiques et paris sportifs. Mais pour pouvoir décrocher le précieux sésame, il faut suivre un cahier des charges défini, c’est pourquoi peu d’opérateurs se sont vus attribuer les licences.
Fin 2012, 22 opérateurs ont obtenu 33 agréments. Mais, certains d’entre eux ont depuis le début d’année 2013 rendus leurs licences faute de rentabilité. C’est notamment le cas du Groupe Partouche, leader européen des casinos terrestres, qui a défrayé la chronique en annonçant la fermeture définitive de son site de poker en ligne le 17 juin dernier.  Il a publiquement affirmé que ce marché qui devait être très attractif n’a pas rempli ses promesses. Les opérateurs de jeux se retrouvent submergés par des charges trop lourdes et n’arrivent pas à rivaliser contre de grosses pointures de salles de poker telles que Winamax et Pokerstars qui ont leur siège social hors d’Europe et qui doivent donc répondre à une fiscalité beaucoup plus souple.

Le Président de l’Arjel, François Villotte, est satisfait des résultats obtenus en 2012. Même si les mises se sont stabilisées l’an dernier, puisqu’elles ont enregistré + 1%, certains secteurs se sont démarqués. Ainsi, les paris sportifs ont augmenté de 19 %, tout comme les paris sportifs qui affichent + 9 %. Par contre, le poker qui était très prisé par les joueurs connait une baisse des mises de l’ordre de 5 %. Pour y remédier et attirer de nouveaux adeptes de poker, l’Arjel souhaite proposer très prochainement de nouvelles variantes du poker.

François Villotte est tout à fait confiant pour l’avenir des sites de jeux en ligne et affirme qu’il mettra tout en œuvre afin d’assurer un marché sain. L’Arjel continuera à lutter activement contre les sites illégaux, la fraude, le blanchiment d’argent, la protection des mineurs, l’addiction aux jeux…

Devant les critiques faites autour du marché des jeux d’argent en ligne, le Président de l’Arjel compte bien redorer l’image de son autorité administrative indépendante.

Addiction aux jeux en ligne : l’ARJEL se mobilise

4 mai 2013

Au début, on commence à jouer par pur plaisir, avec des amis ou pourquoi pas avec la famille. On n’y consacre pas beaucoup de temps ni beaucoup d’argent. Petit à petit, l’on commence à s’y plaire et sort une somme assez importante d’argent pour la mise. Au fil du temps, on succombe et devient accros au point de tout faire pour avoir un peu d’argent pour pouvoir miser. C’est de cette manière que l’enfer du jeu commence. On ne prévoit pas, on ne soupçonne pas les futures lourdes conséquences, c’est comme les drogues et les alcools, on devient dépendant.

Et c’est connu, la démarche pour sortir de l’addiction aux jeux en ligne peut prendre plusieurs années et l’addiction peut définitivement changer la vie d’une personne et la faire écrouler. Parmi ses conséquences néfastes, on peut citer l’isolement social, le surendettement, les ventes de biens…un engrenage qui est quelquefois sans issus. Aujourd’hui, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne a décidé de mobiliser toutes ses ressources afin de lutter contre l’addiction. Vendredi 26 avril dernier, la publication de 33 recommandations a été réalisée et remise au gouvernement pour renforcer la lutte contre l’addiction, le jeu excessif ou pathologique. Depuis des années, la situation des joueurs addictifs ne s’est pas du tout améliorée, au contraire, elle s’est aggravée. En seulement 4 ans, 4985 joueurs ont connu leurs dettes s’élevant à 201,9 millions d’euros. Ces chiffres ont été recueillis auprès de l’association SOS joueurs. De même pour ADICTEL, la structure créée en 2003 qui a pour mission d’aider les joueurs à abandonner les sites de jeux en ligne a affirmé que le nombre des personnes qui l’appellent n’a cessé d’augmenter. Son fondateur Eric Bouhanna n’a pas manqué de dire que les joueurs addictifs doivent passer au sevrage avant de pouvoir sortir définitivement du gouffre. Or, c’est un processus assez complexe. Il y a même des joueurs qui se prostituent pour continuer à jouer. Et la situation devient de plus en plus alarmante parce qu’au fur et à mesure du temps, les joueurs français sont de plus en plus jeunes, célibataires et pour la plupart ce sont des personnes sans activité.

Les recommandations de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne sont regroupées en 4 catégories entre autres :
- Améliorer les outils prévus pour informer et sensibiliser les joueurs ainsi que le public
- Renforcer les mécanismes de régulation
- Accompagner et traiter les joueurs addictifs
- Prendre des mesures sur l’évolution de la pathologie en France et s’assurer de l’efficacité des dispositifs de prévention.

Pour l’ARJEL, il est également essentiel de limiter la publicité rattachée aux jeux en ligne et diffusée à la télévision ou en ligne. Il faut aussi tout le temps indiquer aux joueurs la durée du jeu. Ce sont évidemment des solutions préventives qu’il faut mettre en place et cela part en premier lieu des opérateurs des jeux en ligne. La mise en place d’un gendarme des jeux en ligne a été également évoquée. Toutefois, cela reste un sujet délicat puis que l’État bénéficie quand même des intérêts économiques et financiers des jeux en ligne.

Arjel part à la chasse aux cercles de jeux illégaux

3 juillet 2012

La légalisation des jeux en ligne en France ne pouvait se faire sans la création d’une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (Arjel). Cette autorité administrative indépendante a pour mission de délivrer des agréments et veiller à ce que les opérateurs respectent un cahier des charges défini: protéger les joueurs et lutter contre toutes formes d’addiction, s’attaquer à la fraude et le blanchiment d’argent et contrer les sites illégaux. Et sur ce dernier point, la charge de travail est conséquente car beaucoup de sites occupent le marché des jeux en ligne que ce soit le casino en ligne, poker ou paris sportifs sans avoir de licences. Certains opérateurs n’hésitent pas à détourner la loi en s’installant dans des paradis fiscaux.

La lutte contre les jeux illégaux touche toutes les formes de jeux, y compris celles qui se déroulent dans des cercles fermés. La Brigade de Répression du Banditisme (BRB) s’active pour démanteler ces cercles de jeux fermés qui se sont multipliés surtout depuis l’expansion du poker. En un an elle a réussi à faire fermer des cercles très prisés par les joueurs parisiens, tels que le cercle Wagram, le cercle Haussmann…  Ce mois de juin, la BRB avec l’aide de la Brigade de Recherche d’Intervention (BRI) ont mis la main sur un cercle de jeu de poker qui se tenait dans le 8ème arrondissement de Paris. Après une enquête longue et minutieuse, ils ont réussi à démanteler des parties clandestines qui se tenaient dans deux appartements très chics. Les joueurs de poker amateurs et professionnels devaient avoir des revenus conséquents, car pour pénétrer dans ce cercle de jeux il fallait s’acquitter d’un droit d’entrée de 10 000 euros et laisser un chèque à blanc au cas où la partie de poker se terminerait mal. D’après les premiers échos des personnalités faisaient partie des clients privilégiés, mais la police veille à préserver leur anonymat.

Deux organisateurs et trois croupiers ont été arrêtés à l’aube en sortant de l’appartement. En fouillant les lieux, les policiers ont pu mettre la main sur 77 000 euros en liquide. Les organisateurs encourent jusqu’à sept ans de prison et 150 000 euros d’amende, mais les joueurs ne risquent pas d’être poursuivis. La BRB risque encore de faire parler d’elle dans les mois à venir vu la multitude de cercles de jeux illégaux qui sont apparus dans la France entière.

Le marché des jeux en ligne tend à s’harmoniser au niveau européen

9 juin 2012

Harmonisation des jeux en ligne en EuropeLa légalisation du marché des jeux en ligne s’est faite progressivement en Europe et chaque pays a pris le temps de mettre en place sa propre ouverture. En France, une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) a vu le jour afin d’encadrer scrupuleusement ce marché déjà très prisé par les sites illégaux. En Italie, c’est l’organisme de régulation nationale Amministrazione autonoma dei monopoli di Stato (AAMS) qui a été fondé pour réguler les jeux en ligne et veiller à préserver les joueurs. Dès 2011, ces deux autorités ont décidé de s’unir afin de pouvoir échanger leurs expériences respectives. Ces nombreux entretiens opérés tout au long de l’année leur ont permis de s’accorder sur un point primordial : la nécessité d’harmoniser la régulation du marché européen des paris en ligne. Cette idée à même séduit l’Angleterre et l’Espagne qui ont aussi voulu s’unir aux deux pays européens afin de renforcer leurs objectifs.

Cette alliance est nécessaire car elle va permettre de mettre en place une politique commune de protection des joueurs, de lutte contre les sites illégaux et le blanchiment d’argent. Depuis l’ouverture de ce marché en ligne, l’Europe a connu une très belle embellie, contrairement aux établissements de jeux terrestres qui ont été victimes de la crise et qui ont vu leur chiffre d’affaires diminuer fortement. Il est donc important que l’Europe suive une seule directive en matière de politique de jeux sur internet. Cela permettra de lutter activement contre la corruption des jeux sportifs qui a fait beaucoup de bruit ces derniers jours. En effet, l’Italie a été accusée d’avoir falsifié ces matchs de football ce qui a eu une incidence sur les paris sportifs qui ont été faits en ligne.
Avec l’arrivée de l’Euro 21012 de football et les Jeux Olympiques, les pays européens veulent assainir leur image de manière à redynamiser le nombre de paris.

Le Groupe Partouche accusé de fraude fiscale

8 juin 2012

Groupe Partouche Casino

Depuis juin 2010, le marché des jeux en ligne s’est ouvert à la concurrence. Afin de régulariser le marché déjà  fortement occupé par une multitude de sites illégaux, la France a pris l’initiative de créer une autorité administrative indépendante, l’Arjel (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne). Cette autorité a pour mission de délivrer les licences aux opérateurs qui en font la demande en veillant à ce qu’ils suivent scrupuleusement le cahier des charges ; d’assurer la sécurité des joueurs en luttant contre l’addiction ; de lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent et les sites illégaux. A l’époque de l’ouverture des jeux d’argent sur internet, beaucoup d’opérateurs acceptent les joueurs français, ce qui est formellement interdit. Le gouvernement fait pourtant mine de ne rien voir de manière à les inciter à intégrer le marché légal, et décide même de stopper les enquêtes en cours. Mais c’est sans compter sur l’administration fiscale qui ne compte pas fermer les yeux. Après de longues vérifications, plusieurs opérateurs tels que Winamax sont donc poursuivis pour dissimulation de recettes. Le groupe Partouche est lui aussi sur la ligne de mire et est à présent suspecté de fraude fiscale.

Dès 2011 le groupe Partouche est dans le collimateur de l’administration fiscale. On l’accuse d’avoir utilisé sa filiale interactive créée en 2006 qui possède des licences de jeux à Malte et à Gibraltar, pour attirer les joueurs français et de ne pas avoir déclaré ces revenus. Face à ces accusations le Groupe Partouche affirme que ce n’est pas parce que sa filiale est implantée à l’étranger qu’elle a intégré le marché français. La Cour d’Appel est pourtant restée insensible aux arguments du Groupe Partouche et a rejeté leur demande concernant l’interdiction d’une inspection du fisc. Elle estime que le Groupe Partouche a attendu que le marché en ligne s’ouvre sur le territoire pour l’intégrer et diriger aussitôt les joueurs qui fréquentaient sa filiale implantée à l’étranger sur son site légal Partouche Gaming France. De plus, en regardant les comptes de plus près on s’aperçoit qu’en 2011 Partouche interactive a enregistré seulement 35 000 euros, alors que l’année précédente il dépassait les 4 millions d’euros.

Arjel présente son bilan du premier trimestre 2012

12 mai 2012

 ARJEL

A partir de données transmises par les opérateurs de jeux en ligne agréés, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel) dresse le bilan du premier trimestre 2012. Il en ressort que 1,3 million de comptes joueurs a été actif. 55 % des comptes joueurs sont des joueurs  de moins de 35 ans contrairement au premier trimestre 2011 où ils étaient 61 %.

Poker en ligne

Le secteur du poker est mitigé : les tournois enregistrent des chiffres encourageants avec une progression de 26 % des droits d’entrée au regard du premier trimestre 2011. En revanche, le cash-game affiche une baisse de 5 %. Le taux de fréquentation des 18-24 ans a le plus baissé puisqu’il affiche une perte de 20 %.

Paris sportifs

Les paris sportifs : les montants des mises enregistrent une hausse de 14 %. Le nombre de paris à quant à lui atteint les 29 millions. Deux événements de grande envergure ont permis cette augmentation : en football, il s’agit de la Coupe d’Afrique des Nations et en handball ce sont les championnats d’Europe. Le football et le tennis restent tout de même les sports préférés des joueurs.
La tranche des 18-24 ans a baissé de 44 % alors que celle des 25-34 ans est en augmentation (26 000 comptes joueurs actifs).
Les joueurs sont principalement originaires des Bouches-du-Rhône, de Paris et du Nord. Ils sont 61 % à miser moins de 100 euros par trimestre alors qu’ils étaient 67 % au premier trimestre 2011. En revanche, ils sont 5 % de plus à miser entre 100 et 3 000 euros.

Turf

Les paris hippiques : les chiffres sont à la hausse avec des mises de 13 %. Cette augmentation concerne la tranche des 35-54 ans. Cette ascension est le fait de la multiplication des courses étrangères (Emirats Arabes Unis, Afrique du Sud…).
Les départements qui comptent le plus grand nombre de joueurs sont le Nord, le Pas-de-Calais et les Bouches du Rhône.
Les mises moyennes sont semblables à celles de 2011, de l’ordre de 144 euros. Par contre le nombre de comptes joueurs ayant misé plus de 50 000 euros est de 239 alors qu’il était de 201.

Dès l’ouverture du marché des jeux en ligne, les opérateurs ont investi massivement dans le marketing, mais il semble à présent que les dépenses soient stables et ne dépassent pas les 20 millions d’euros par mois. Les dépenses consacrées aux médias sont en baisse de 44 %.

Jeux en ligne: La France et la Grande-Bretagne s’unissent

10 mai 2012

L’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en 2010 a entrainé d’importants bouleversements dans le monde des jeux.  De très nombreux sites ont aussitôt vu le jour et le marché s’est retrouvé complètement submergé. C’est la raison pour laquelle il fallait de toute urgence mettre en place une autorité administrative indépendante qui devait régulariser le secteur des jeux sur internet. C’est ainsi que les autorités françaises ont décidé de créer une Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (Arjel). Ses missions sont variées : elle doit délivrer des agréments aux opérateurs qui respectent scrupuleusement le cahier des charges, livrer bataille aux sites illégaux, lutter contre le blanchiment d’argent, et de veiller à ce que les joueurs ne tombent pas dans l’addiction.
D’autres pays européens ont crée de leur côté des organisations similaires. C’est notamment le cas de la Grande-Bretagne qui a mise en place la United Kingdom Gambling Commission.

Depuis le 5 avril dernier, la France et la Grande-bretagne ont décidé de collaborer en partageant leur expérience et leur compétence,  afin d’établir un cadre législatif. Cette mesure semble tout à fait nécessaire puisque l’ouverture des frontières, et par conséquent des jeux d’argent en ligne, se devait d’aboutir à une législation similaire des deux côtés de la Manche. A présent, les joueurs peuvent se déplacer en toute sécurité et dans un cadre parfaitement réglementé.

Cette association de deux pays européens fait déjà grand bruit et devrait prochainement conduire à de nouveaux accords avec d’autres pays membres, ce qui réjouit la Commission Européenne. Le mois de mai devrait rassembler à Budapest plusieurs régulateurs de la communauté européenne qui devraient échanger sur les jeux d’argent sur internet. Cette réunion sera à coup sûr enrichissante pour tous les participants et devrait déboucher sur une connaissance plus approfondie du marché.

Les enjeux financiers sont tellement considérables qu’il est fort à parier que les accords entre les pays membres de la Communauté Européenne se développent rapidement.