Le 14 septembre 2012, les actionnaires de la Société des Bains de Mer (SBM) ont affiché leur mécontentement lors de l’assemblée générale. Ils estiment anormal que le cours de l’action ait perdu 60 % en l’espace de trois ans et qu’ils ne perçoivent plus de dividendes. Face à ces accusations la SBM a expliqué qu’elle devait faire face à des dépenses conséquentes, notamment en ce qui concerne les frais de personnel. En effet, le nombre de salariés est important pour répondre à la demande exigeante de la clientèle qui fréquente les établissements de la SBM. De plus, cette dernière est réputée pour très bien payer ses employés, et certains postes seraient même grassement rémunérés.
Les syndicats de la SBM considèrent que si la situation financière de la SBM a fortement chuté c’est principalement en raison de son investissement dans les jeux en ligne dès 2008. En effet, la SBM a investi 210 millions d’euros dans le BetClic Everest Group (BEG) et est associée à 50 % avec la Financière Lov de Stéphane Courbit, l’ancien patron d’Endemol et homme d’affaires avisé. Le BEG se retrouve dans une situation inquiétante du fait d’un déficit de 43,2 millions d’euros pour la période d’avril à septembre 2012. En une année, ses pertes ont été multipliées par deux. Betclic a même été contraint de prendre des dispositions importantes afin de limiter les dégâts en se séparant d’un tiers de son personnel.
La SBM reste sur ses gardes et sait parfaitement que la conjoncture actuelle n’est pas très favorable pour la fréquentation de ses hôtels et de ses casinos. Elle espère néanmoins que la situation ne sera pas déplorable et qu’elle pourra relancer ses activités.