Les opérateurs de casinos terrestres français, de cercles de jeux et de jeux sur internet (poker en ligne, courses hippiques et paris sportifs) ont donc l’obligation de vérifier si les joueurs qui fréquentent leurs établissements ne font pas partie du fichier national des interdits de jeux. D’après une étude basée sur l’année écoulée et rapportée par l’Arjel, les opérateurs de jeux en ligne agréés par l’Arjel qui sont une vingtaine, auraient consulté un peu moins de 530 millions de fois ce fichier. Et parmi les interdits de jeux, 9,6 % d’entre eux auraient malgré tout tenté de s’inscrire en 2012 sur un de ces sites.
Le nombre d’interdits de jeux ne cesse d’augmenter et atteint aujourd’hui les 35 000 personnes, ce qui préoccupe les pouvoirs publics. D’autant plus que ce nombre a augmenté de 6,6 % depuis l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne en juin 2010. Malgré tout, les nouveaux systèmes de vérification qui ont été installés sont plus fiables que dans le passé, ce qui permet d’assurer un maximum de protection pour les joueurs. Ainsi, chaque joueur est en moyenne contrôlé 50 fois sur une année.