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Suisse : modification de la législation des casinos

18 mai 2013
L’ensemble de la profession des casinotiers français affichent des résultats en baisse depuis ces dernières années, et l’année 2013 ne semble que confirmer ce déclin. Chez nos voisins suisses où la densité de casinos est la plus grosse du monde, la situation est similaire. Le chiffre d’affaires de l’an dernier des 21 établissements de jeux a baissé de 8,2 % ce qui inquiète fortement le gouvernement. Ainsi, les casinotiers ont payé 47 millions de francs suisses en moins d’impôts par rapport à 2012. Cela est la conséquence de la fuite des joueurs suisses dans les casinos étrangers qui proposent une offre de jeux alléchante et qui ne présentent pas de mesures aussi strictes que celles en vigueur en Suisse. A cela s’ajoutent un franc suisse fort, une interdiction de fumer ainsi que la concurrence importante des casinos en ligne.

 

Fuite des joueurs suisses vers les casinos étrangers

Devant un tel constat préoccupant, le Conseil Fédéral a décidé de proposer une modification de la loi sur les casinos, laquelle n’a pas été modifié depuis le 1er avril 2000, date de son entrée en vigueur. Il est tout à fait conscient que la baisse d’activité va continuer à augmenter dans les années à venir si aucune mesure n’est prise. C’est la raison pour laquelle il est primordial de tout mettre en œuvre pour attirer et garder les joueurs suisses. D’après le Conseil Fédéral, une grande majorité des joueurs helvétiques qui se rendent dans des maisons de jeux implantées dans les pays voisins sont des interdits de jeux sur le territoire Suisse. Le Conseil Fédéral veut veiller à garantir une protection optimale des joueurs afin de leur éviter de tomber dans l’addiction en mettant en place un système infaillible de surveillance. Il veut ainsi proposer à la clientèle Suisse une offre de jeux irréprochable en matière de sécurité. L’ensemble des casinos suisses seront régulièrement contrôlés ce qui va peut-être permettre d’attirer une clientèle plus large. Tout cela pourrait, bien entendu, engendrer une augmentation des recettes qui dépassent aujourd’hui les 400 millions de francs suisses qui sont versés à l’AVS et aux cantons. Pour que cette somme puisse augmenter, le Conseil Fédéral n’a d’autres choix que d’assouplir la législation déjà en vigueur afin de diminuer le fossé qui existe entre celle exercée en Suisse et celle des pays voisins frontaliers.

Truquage des cartes au casino de Lugano en Suisse

23 avril 2013

Les sanctions sont tombées, des peines pécuniaires et privatives de liberté s’élevant à deux ans touchant six joueurs du casino. Pendant une période d’une année de 2008 à 2009, les tricheurs ont obtenu environ un demi-million d’euros en utilisant des cartes truquées. La longue peine de prison de deux ans a été attribuée à un Italien qui était localisé au Tessin. Ce dernier jouait auprès du casino et il a menti tout au long de son inculpation.
Ses complices avaient par contre des peines entre 300 jours et 21 mois suivi d’une amende à 30 francs suisse. Ils ont tous avoué leurs fautes lors du procès, excepté une personne qui avait la fonction de vigile auprès du casino. Cette personne n’avait pas su convaincre la juge Rosa Item et il a ainsi été sanctionné d’un emprisonnement à 14 mois. Il a été également jugé que ce dernier prenne part au remboursement d’une partie de la somme volée. De ce fait, son avocat a lancé un recours pour appel. Les autres sont également contraints de rembourser chacun une partie de cette somme. Chaque personne accusée ne pouvait se justifier dans cette situation, ils ont chacun eu des sanctions sévères auprès du tribunal.

Il a été constaté que quatre des inculpés étaient des employés du casino lors des actions. L’un était superviseur et les autres vigiles. Ils disaient qu’ils étaient sous l’influence de l’Italien. Toutefois, cela ne changeait en rien leurs accusations. En effet, le juge confirmait qu’ils pouvaient à tout moment avertir l’administration du casino ou la police, mais ils ne l’ont pas fait ainsi ils resteront condamnés.

Roulette et Black Jack

Dans le cas où ces derniers devaient avertir la direction, ils ont préféré recevoir une partie des gains. Un choix qui leur a valu plus à part les sanctions d’emprisonnement. Afin d’obtenir leurs gains, ils jouaient avec des cartes truquées et ils se faisaient volontairement prendre sur une table de  Black Jack par le biais du croupier. Les tricheurs ont déjà la connaissance des cartes jouées du fait que des marques étaient posées sur celles-ci afin qu’ils puissent les reconnaître facilement. C’était donc une combine bien étudiée de la part des tricheurs.

D’une autre façon, il y avait également la collaboration des joueurs avec les vigiles sur la table de roulette. Ils avaient une démarche particulière pour tricher. Un joueur annonçait une couleur ou un nombre incompréhensible et par la suite le surveillant confirmait qu’il raflait la mise sur la table. Personne ne s’apercevait de cette arnaque au début. Cette coopération entre le joueur et les vigiles a duré presque un an avant que le casino s’aperçoive de la tricherie.

Certains accusés ont fait des accords avec le casino de Lugano afin de rembourser les gains obtenus lors de cette situation. Il a été constaté que le casino a porté ses accusations en tant que privé lors de ce procès. La décision du tribunal a décidé que chaque accusé rembourse une somme s’élevant jusqu’à 60 000 francs suisse.

Le casino de Montreux retrouve le sourire

15 janvier 2013

Depuis 2009, les suisses n’ont plus le droit de fumer dans les lieux publics et sur leurs lieux de travail. Les casinos terrestres suisses ont donc été contraints de se soumettre à cette loi, c’est la raison pour laquelle ils ont créé des fumoirs pour les joueurs accrocs à la cigarette. Cela a engendré une baisse d’activité significative pour le casino de Montreux de l’ordre de 20 %. Pour relancer son établissement de jeux, le Groupe Barrière a sollicité le Grand Conseil pour assouplir la loi sur la fumée dite passive. Il  espère que sa demande d’installer près de 150 machines à sous dans les espaces fumeurs sera acceptée, ce qui lui permettra de booster son activité et d’attirer de nouveaux joueurs.

Mardi 8 janvier dernier, les députés se sont réunis pour débattre sur ce sujet, et comme prévu, chaque parti n’a pas voulu céder. D’un côté les partisans de la liberté individuelle et de commerce qui estiment que cette loi cause un lourd préjudice, et de l’autre, ceux qui défendent la santé publique et qui considèrent qu’en acceptant une telle réforme, cela ne serait pas équitable face aux cafés qui ont l’interdiction d’installer des machines de jeux dans les lieux fumeurs. Même si le débat a été long et que les résultats ont été, comme annoncés, très serrés, le Grand Conseil a finalement accepté qu’un aménagement de la loi sur la fumée passive soit mise en place pour le casino de Montreux. Cette décision a causé beaucoup de tapage médiatique. En effet, certains n’ont pas hésité à rappeler que les Vaudois avaient accepté à plus de 70 % l’interdiction de fumer et l’installation de fumoirs sans jeux, contrairement à d’autres cantons. Le fait d’accepter une telle modification de la loi est également considéré comme dangereuse par certains qui y voient un moyen d’augmenter le jeu compulsif. De plus, ils estiment que cela favoriserait les addictions aux jeux et à la cigarette.

Le casino de Montreux est très heureux de l’adoption de cette décision qui va lui permettre d’aménager des automates dans les fumoirs. De cette manière, il est persuadé que son taux de fréquentation va augmenter, tout comme son chiffre d’affaires.