Les informations précisent également que les pourboires ont connu une baisse de 3,5millions d’euros. Si en 2005, les impôts à payer étaient de 6,9 millions d’euros, aujourd’hui, on s’aperçoit que les casinos payent presque le double de ce montant. À cet effet, les directeurs des casinos n’ont pas manqué de tirer la sonnette d’alarme suite à cette augmentation accentuée des taxes et des impôts.
Si les casinos belges perdent tant, plusieurs clients ou habitués trouvent également que l’interdiction de fumer dans les salles de jeux ne profite pas à cette situation. Et encore, la compétition qu’affichent les jeux en ligne enfonce de plus en plus cette situation vers un état périlleux.
Cette situation reflète le déficit structurel que subissent ces 4 casinos. Qui sont les responsables ? L’État par le biais de ses taxes ou de ses impôts ? À qui bénéficient les taxes et les impôts soutirés par l’État ? Une situation qui pousse Emmanuel Mewissen à dire : « La situation reste extrêmement périlleuse pour les casinos belges, surtout pour les casinos wallons et bruxellois » et il ajoute : «Nos chiffres d’affaires continuent d’être corrects, mais nous avons une masse de personnel que nous devons rémunérer avec de l’argent qui est déjà taxé à 44 %. Ce n’est plus possible ».
Les salles de jeux et les casinos ? Dans cette circonstance, beaucoup se découragent et restent démotivés par rapport à la décision de l’État. D’un autre côté, si cela peut sauver le pays de la crise et que ça ne met pas en péril la majorité, cela fait partie des solutions.