Mais aujourd’hui la situation semble bien différente. Le 6 mai dernier, les français ont élu leur Président de la République. Après un quinquennat de droite, François Hollande a remporté les élections présidentielles. Les socialistes s’emparent donc du pouvoir. Des changements radicaux sont à prévoir, notamment au niveau des jeux d’argent sur internet, et surtout du poker. Cela ne signifie pas que le gouvernement va faire un pas en arrière et abroger la loi, mais il va veiller à réglementer plus rigoureusement le marché. Même si une Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (Arjel) veille sur le marché et délivre les licences autorisant les opérateurs de jeux à exercer en parfaite légalité, il déplore ses limites. Les socialistes estimaient déjà en 2010 que l’Arjel ne disposait pas de moyens suffisants pour mener à bien ses missions. De plus, son système de calcul du Produit Brut des Jeux portait préjudice aux opérateurs de jeux, puisqu’étant calculé sur les mises totales et non sur les bénéfices.
A la fin de l’année 2011, les socialistes, dont François Hollande, ont déposé un amendement au budget de l’état concernant l’année 2012, qui préconise une taxation des joueurs de poker, et plus particulièrement au niveau des joueurs professionnels. La députée de Moselle, Aurélie Filippetti, a également proposé un amendement qui va dans ce sens, et qui oblige les gagnants de poker à s’acquitter d’un impôt lorsque les gains dépassent les 5 000 euros.
Le parti socialiste n’en oublie pas pour autant les joueurs : il veut également mettre en place des mesures importantes qui visent à assurer une parfaite protection des joueurs. Les sites illégaux doivent être poursuivis, les mineurs et les joueurs pathologiques doivent bénéficier d’un encadrement rigoureux.
L’année 2012 risque d’être riche en bouleversements, mais il faudra attendre les législatives qui se dérouleront en juin pour avoir un aperçu des changements qui seront opérés…