Casinos terrestres Belges en difficulté
Depuis le 1er juillet 2011, il est formellement interdit de fumer dans des lieux publics en Belgique. Cette loi a eu un impact conséquent sur les établissements de jeux qui ont vu leur chiffre d’affaire diminuer brusquement. En effet, il est difficile pour les fumeurs d’arrêter leur partie pour aller fumer à l’extérieur du casino. Les joueurs adeptes de la cigarette ressentent beaucoup de plaisir à réunir le jeu et la cigarette, et ont du mal à les dissocier. C’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à déserter les maisons de jeux.
Loi anti tabac dans les casinos Belges
Les casinos belges doivent donc subir cette loi anti-tabac qui leur cause un grand préjudice. Cette mesure a précipité les établissements de jeux dans leur chute, d’autant plus qu’ils sont déjà victimes d’une crise persistante et d’un désintérêt pour les jeux traditionnels et le poker. Le Casino de Dinant en est l’exemple même. Lorsqu’en 2008, le Groupe Partouche rachète cette maison de jeux, il a comme objectif de la redynamiser. De gros investissements sont alors investis, et l’établissement attire de nouveau les joueurs. Pourtant, l’engouement sera de courte durée et les dirigeants du casino ont dû prendre des mesures radicales pour sauver leur établissement. Ils ont eu la lourde tâche de licencier 16 emplois en l’espace de deux ans et il semblerait que 8 emplois soient de nouveau menacés. La SETca (Syndicats des employés, techniciens et cadres de la FGTB), s’inquiète du vent d’incertitude qui plane sur le personnel des casinos. Tout cela crée une ambiance morose au sein des maisons de jeux. Elle estime que les dirigeants des casinos devraient mettre en place un système de réduction de temps de travail afin d’éviter les licenciements.
Tous les établissements de jeux belges se trouvent dans la même situation que le Casino de Dinant. C’est notamment le cas du Casino de Namur qui a été contraint de diminuer son personnel. Même si ces licenciements sont le fait de départs volontaires et de départs en retraite, il semblerait que la prochaine vague concerne des licenciements imposés.