Un des plus grands joueurs de poker, Phil Ivey, monte au créneau pour se défendre et affirmer qu’il n’a jamais triché aux tables de baccarat et punto Banco aux casinos de Borgota et de Crockfords respectivement à Atlantic City et à Londres. Faut dire que le casino de Crockfords de Londres lui devait 7.7 millions de livres en gains (soit un peu moins de 10 millions d’euros) aux tables de baccarat. Mais la justice anglaise vient de donner raison au casino de Crockfords qui juge que Phil Ivey a utilisé la technique du « edge sorting« , technique permettant de repérer les défauts de cartes et en tirer profit. Ainsi, Phil Ivey pourrait être donc privé de cette somme colossale qu’il a pourtant gagné dans un domaine autre que le poker où il a remporté tout de même 10 bracelets au World Series of Poker.
Negreanu à la rescousse
Phil Ivey qui est mondialement connu pour ses performances au poker possède également des talents aux tables de baccara. Selon la technique du « edge sorting », il aurait gagné pas moins de 20 millions de dollars. Ce joueur hors pair au poker est au centre de la polémique qui comme il le dit, salit sa réputation dans le monde du jeu. Un de ses amis de tables et pas des moindres, Daniel Negreanu, une autre pointure internationale au poker, vient en aide à son ami en affirmant que le casino de Crockfords se devait de payer les gains de Ivey. De plus, ce tapage médiatique serait mauvais pour l’image du casino lui même dont les joueurs high rollers devraient ne pas être encouragés pour jouer aux tables de jeux traditionnels comme la roulette, baccarat et blackjack. Quand on sait que les casinos arrivent à vivre uniquement avec les gros joueurs, ce type d’affaire – couverte par la presse internationale – ne joue pas en faveur du casino (même si il ne paye pas les millions de gains à Ivey) bien au contraire.
Technique du baccara
Le jeu de baccara (ou baccarat) demande une parfaite maîtrise des règles de jeu et un sens de l’observation aiguisé. Ce jeu de cartes est parfois au centre de polémiques comme l’est actuellement Phil Ivey avec cette technique permettant de repérer des défauts sur les cartes. Si des cartes ont des problèmes d’impressions, est-ce la faute du joueur? La réponse est non. Pourtant, le juge anglais a donné raison au casino londonien alors que le joueur n’a fait qu’utiliser son sens de l’observation pour engranger des millions dont il ne devrait pas voir la couleur à moins qu’il fasse appel.
Tout ça pour dire que les casinos sont contents que des gros joueurs high rollers viennent dépenser des petites fortunes à leurs tables de jeu mais quand il s’agit de passer à la caisse, ils trouvent un tas d’excuses pour ne pas mettre la main à la poche. Une autre star, mais du grand écran cette fois, Ben Affleck a fait la triste expérience de compter les cartes au blackjack et le casino lui a gentillement proposé d’aller voir autour d’autres tables de jeu (roulette et craps) dépendant uniquement du facteur chance car le joueur gagnait trop. Peut-être que la meilleure solution reste de jouer au live casino de chez soi histoire que les casinos ne cherchent pas de prétexte pour ne pas payer ses joueurs.
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